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-------------------- D'Informations d'Abkhazie --------------------

 

Des images de l'Assemblée du peuple dans Soukhoum

 



 
 Ossétie du Sud: l'UE ne reconnaîtra pas l'indépendance en 2008 (expert polonais)

 

Tskhinval, Il est peu probable que l'Union européenne reconnaisse l'indépendance de l'Ossétie du Sud en 2008, a déclaré samedi aux journalistes le directeur de l'Institut européen d'analyses géopolitiques et ex-député polonais Mateusz Piskorski.

 

"En tant que politologue, je peux dire que l'UE ne devrait pas reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud cette année, dans la mesure où de son point de vue, la situation est très complexe", a-t-il indiqué.

 

Il a ajouté que la Pologne ne menait pas sa propre politique sur cette question, puisqu'elle fait partie de l'Union européenne, et que tout dépendrait du sommet extraordinaire de lundi à Bruxelles.

 

Selon lui, les élites politiques et la société européenne reconnaîtront tôt ou tard l'Ossétie du Sud. "Je pense que cela pourrait se produire assez rapidement, d'ici un an", a-t-il souligne.

 

L'Institut européen d'analyses géopolitiques est présent depuis près de deux semaines à Tskhinval, où il collecte des témoignages d'habitants de la ville et des villages sud-ossètes touchés par le conflit. Ces informations devraient par la suite faire l'objet de livres et être publiées en Pologne, en Allemagne et en France. Les ouvrages seront également imprimés en russe.

 

M. Piskorski a ajouté que la plupart des pays européens ne disposaient pas d'informations sur la tragédie qui s'est produite en Ossétie du Sud, et que l'objectif de l'institut était de révéler ces informations de façon objective.

 

30.08.2008  RIA Novosti

 

 OTSC: les chefs de diplomatie de examineront la reconnaissance de l'Abkhazie l'Ossétie du Sud

 

Moscou, La semaine prochaine, les ministres des Affaires étrangères des pays membres l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC) examineront à Moscou la décision de la Russie de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a annoncé le porte-parole de la diplomatie russe Alexandre Nesterenko.

 

Il a rappelé que mercredi dernier, le président biélorusse Alexandre Loukachenko avait envoyé un message au président russe Dmitri Medvedev, lui faisant savoir que Minsk "comprenait et soutenait la décision de Moscou de reconnaître la souveraineté de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud". "Cette question sera débattue au cours de la réunion du Conseil de sécurité collective de l'OTSC fixée au 5 septembre prochain à Moscou", a déclaré vendredi M. Nesterenko lors d'une conférence de presse à RIA Novosti.

 

Il a ajouté que les travaux du Conseil seraient précédés d'une réunion des ministres des Affaires étrangères de l'OTSC, le 4 septembre prochain.

 

Créée en 1992, l'Organisation du traité de sécurité collective regroupe l'Arménie, la Biélorussie, le Kazakhstan, le Kirghizstan, l'Ouzbékistan, la Russie et le Tadjikistan.

 

29.08.2008  RIA Novosti

 

 L'ONU: la position de Soukhoum et de Tskhinval doit être prise en compte (expert)

 

Moscou, Le Conseil de sécurité de l'ONU pourrait contribuer au règlement des problèmes abkhaze et sud-ossète, mais il faut tenir compte des positions de Soukhoum ni de Tskhinval, estime Sergueï Markov, directeur de l'Institut d'études politiques et député de la Douma (chambre basse du parlement russe).

 

La réunion ouverte du Conseil de sécurité de l'ONU, convoqué jeudi à la demande de Tbilissi, a provoqué une vive discussion sur la situation en Abkhazie et en Ossétie du Sud. Or, aucun représentant de Soukhoum ni de Tskhinval n'a été invité à la réunion.

 

"Le Conseil de sécurité pourrait constituer un outil susceptible de régler de nombreux problèmes, dont ceux de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, mais sous réserve d'un rapprochement des positions entre les parties. [...] N'inviter ni l'Abkhazie ni l'Ossétie du Sud à la réunion du Conseil revient à isoler la Russie. Il s'agit bel et bien d'une tentative de Washington pour régler le problème en position de force", a confié M. Markov à RIA Novosti.

 

Selon lui, au lieu d'offrir aux belligérants la possibilité d'engager un dialogue constructif, les Etats-Unis choisissent de "faire taire une partie et de donner la parole à l'autre".

 

"L'Occident ne souhaite écouter ni les Abkhazes ni les Ossètes et ne veut pas les laisser exposer leur point de vue. Les responsables politiques occidentaux comprennent parfaitement que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud n'ont pas moins de droit à l'indépendance que le Kosovo", a constaté l'analyste.

 

A son avis, la crise sud-ossète a montré que les pays occidentaux n'ont plus le droit moral de revendiquer le leadership mondial. "Ceci est devenu tout à fait évident pour la société civile russe choquée par la couverture des événements dans les médias occidentaux. La perte de l'autorité morale de l'Occident aura des conséquences politiques durables pour le monde entier", a affirmé M. Markov.

 

29.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie du Sud: la Russie s'abstient d'imposer la reconnaissance (MID)

 

Moscou, La Russie n'impose la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie à personne, a déclaré vendredi le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères Andreï Nesterenko dans une conférence de presse à RIA Novosti.

 

"La position russe sur cette question est claire et nette. Nous avons du respect envers nos partenaires, et nous n'allons jamais imposer notre décision", a annoncé le diplomate.

 

"Pour élaborer une position sur cette question difficile, chaque Etat a besoin de temps ", a-t-il ajouté.

 

L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud pilonnant Tskhinval, la capitale. Les tirs géorgiens ont fait des centaines de morts. Pour protéger les civils dont la plupart se sont vus attribuer des passeports russes, Moscou a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à "contraindre la Géorgie à la paix", avant de retirer ses troupes, le 22 août, sur les positions antérieures au conflit.

 

Le président russe Dmitri Medvedev a signé le 26 août les décrets reconnaissant l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par rapport à Tbilissi et a demandé au ministère russe des Affaires étrangères de lancer les négociations sur l'établissement de liens diplomatiques avec ces républiques.

 

29.08.2008  RIA Novosti

 

 La Russie pourrait installer trois bases militaires en Abkhazie et en Ossétie du Sud (Vedomosti)

 

Moscou, Les experts militaires étudient, avec les spécialistes d'autres départements, les possibilités de déployer des bases militaires russes, entre autres, dans les villes abkhazes de Goudaouta et d'Otchamtchira, ainsi qu'à Djava, en Ossétie du Sud, lit-on vendredi dans le quotidien Vedomosti.

 

D'après certaines estimations, jusqu'à 15.000 militaires russes pourraient y être stationnés.

 

Une unité de parachutistes, l'aviation et des moyens de DCA pourraient être déployés à l'aérodrome militaire de Goudaouta, estime Konstantin Zatouline, premier vice-président du comité de la Douma (chambre basse du parlement russe) pour les Affaires de la CEI (Communauté des Etats indépendants). Le port d'Otchamtchira pourrait devenir une base navale où seraient transférés une partie des navires de la Flotte russe de la mer Noire. Une brigade d'infanterie motorisée pourrait être stationnée à Djava, située assez loin de la frontière géorgienne.

 

Le déploiement de bases militaires ne pourra commencer qu'après la conclusion par la Russie des accords appropriés avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, estime Arsen Fadzaïev, vice-président du comité de la Douma pour les Affaires de la CEI. Il affirme que la création de ces bases sera consacrée dans un traité de sécurité collective spécial entre la Russie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, qui pourrait être conclu prochainement.

 

Igor Barinov, premier vice-président du comité de la Douma pour la Défense, estime qu'il ne faut pas précipiter la conclusion du traité, car les troupes russes peuvent se trouver dans la zone du conflit tant que la Géorgie refusera d'accomplir l'exigence formulée par Moscou de faire rentrer les troupes géorgiennes dans leurs lieux de cantonnement permanents.

 

Les accords entre la Russie et l'Abkhazie seront élaborés en l'espace d'un mois, a déclaré Sergueï Chamba, ministre des Affaires étrangères de la république. L'Abkhazie pourrait installer deux bases militaires russes sur les sites des anciennes bases des troupes soviétiques, a-t-il indiqué.

 

Konstantin Zatouline estime que les forces de maintien de la paix dans leur ancien format ne peuvent plus se trouver en Ossétie du Sud, et que les troupes russes y occuperont désormais des postes le long de la frontière géorgienne. Selon ses estimations, 4.000 à 5.000 militaires doivent être stationnés en Abkhazie, et 3.000 à 4.000 en Ossétie du Sud.

 

D'après les estimations de Konstantin Makienko, du Centre d'analyse des stratégies et des technologies, il faut stationner 5.000 militaires en Ossétie du Sud et 10.000 en Abkhazie. Pour cela, il faudra moderniser sensiblement les bases et même construire de nouveaux ouvrages, estime l'expert.

 

Selon M. Zatouline, cette année, le gouvernement pourrait allouer des sommes à ces fins en puisant dans ses fonds de réserve et, avant fin 2009, apporter des amendements au budget que la Douma commencera à étudier la semaine prochaine.

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

 

29.08.2008  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud: le Kazakhstan soutient la Russie (Nazarbaïev)

 

Douchanbe, Le Kazakhstan soutient les actions russes en Géorgie et estime qu'elles sont appelées à protéger les civils sud-ossètes, a déclaré jeudi à Douchanbe le président kazakh Noursoultan Nazarbaïev lors d'une rencontre avec son homologue russe Dmitri Medvedev.

 

"L'Occident a fermé les yeux sur l'offensive des Forces armées géorgiennes contre Tskhinval. C'était le début, à mon avis. Nous considérons que toutes les mesures prises ensuite par la Russie étaient destinées à protéger les habitants de la ville martyre. La Russie pouvait soit ignorer soit mettre fin à l'effusion de sang", a indiqué M.Nazarbaïev à l'issue du sommet de l'Organisation de coopération de Shanghai (OCS: Chine, Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie, Tadjikistan et les pays observateurs - Iran, Mongolie, Inde et Pakistan).

 

Le 8 août, le président kazakh s'entretenait avec le premier ministre russe Vladimir Poutine à Pékin quand on leur a annoncé que la Géorgie avait attaqué l'Ossétie du Sud. "Il s'est approché du président américain George W.Bush. M.Bush lui a dit: "Personne ne veut la guerre", a rappelé M.Nazarbaïev.

 

Le président kazakh a appuyé le plan Medvedev-Sarkozy stipulant six principes de règlement des conflits osséto- et abkhazo-géorgiens. "Nous comprenons que toutes les mesures ont été prises", a-t-il déclaré.

 

"La Russie a réalisé sa partie du plan. A présent, il faut assurer la démilitarisation de la Géorgie et la réalisation de ces projets. Il faut créer une zone de sécurité autour de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie", a, pour sa part, indiqué M.Medvedev avant de noter que la Russie était prête à coopérer avec l'OSCE et l'UE dans ce domaine.

 

M.Nazarbaïev s'est dit prêt à coopérer avec l'OSCE pour régler ces questions. "C'est une situation difficile au début de votre présidence. J'espère que vous trouverez une issue", a conclu le chef de l'État kazakh.

 

La Géorgie a lancé le 8 août une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud et a pilonné Tskhinval, la capitale, tuant de nombreux civils. Pour protéger les civils, dont la majorité sont de nationalité russe, la Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force. Moscou, qui a reconnu mardi l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie maintient son contingent de maintien de la paix dans la région.

 

28.08.2008  RIA Novosti

 

 L'ex-président italien approuve la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud (Cossiga)

 

Rome, L'ex président italien Francesco Cossiga, sénateur à vie, a approuvé mardi la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, et s'est prononcé pour le droit de leurs peuples à l'autodétermination.

 

"Je me prononce pour l'intégrité territoriale de la Géorgie, s'il s'agit de ses frontières naturelles, historiques et culturelles, par conséquent je suis pour l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie soit au moins pour la reconnaissance de leur droit à l'autodétermination", lit-on dans une déclaration spéciale de l'ex président italien.

 

M.Cossiga a critiqué la position "des pays européens hostiles à l'indépendance et à l'autodétermination de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, ceux-là mêmes qui ont envahi le Kosovo et l'ont reconnu en tant que état indépendant et sont en train d'assurer cette indépendance via l'occupation militaire".

 

"Aujourd'hui je me prononce pour le soutien à la Fédération de la Russie et pour le réalisme, car je suis convaincu que l'accord entre la Russie et l'UE, ainsi que la collaboration entre la Russie et l'OTAN sont une garantie de l'ordre dans le monde menacé d'un grand mal, notamment celui du terrorisme", a souligné l'ex chef de l'Etat italien.

 

26.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie du Sud: l'OTAN condamne la reconnaissance (de Hoop Scheffer)

 

Bruxelles, Jaap de Hoop Scheffer, secrétaire général de l'OTAN, a condamné la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, deux républiques autoproclamées sur le territoire géorgien, d'après un communiqué de l'Alliance dont RIA Novosti a eu connaissance mardi.

 

"Il s'agit d'une transgression de toute une série de résolutions du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'intégrité territoriale de la Géorgie avalisées par la Russie", selon le document.

 

D'après le communiqué, les démarches de la Russie ont remis en question au cours des deux dernières semaines "l'attachement de la Russie à la paix et à la sécurité dans le Caucase". "L'OTAN soutient la souveraineté géorgienne et exhorte la Russie à respecter ces principes", stipule le document.

 

26.08.2008  RIA Novosti

 

 Nous avons reconnu l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud pour prévenir un génocide (Medvedev)

 

Sotchi, La Russie a pris la décision de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie pour empêcher l'extermination des peuples de ces républiques, a déclaré le président Dmitri Medvedev dans une interview à la chaîne Russia Today.

 

"Notre décision vise la prévention d'un génocide, également nous voulons aider les peuples concernés à voler de leurs propres ailes ", a indiqué Dmitri Medvedev.

 

Mardi, le président a annoncé, lors d'une allocution télévisée, que la Russie reconnaissait l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, envahie le 8 août par la Géorgie.

 

26.08.2008  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud-Abkhazie: le soutien de Moscou est nécessaire pour défendre la population (Marguelov)

 

Moscou, Le soutien militaire russe à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie est indispensable pour y défendre les populations civiles, a annoncé lundi à RIA Novosti Mikhaïl Marguelov, président du comité des Affaires internationales du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

 

"Sans l'assistance militaire de la Russie, l'existence des peuples abkhaze et sud-ossète sera remise en doute", a déclaré M. Marguelov.

 

Selon lui, les dirigeants actuels de la Géorgie pourraient organiser une nouvelle agression contre l'Ossétie du Sud, compte tenu de leurs actions.

 

Quant à la résolution adoptée lundi à Moscou par le Conseil de la Fédération, sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, M. Marguelov a noté que ce qui avait été ratifié, existait depuis longtemps.

 

"Grâce à ses crimes de guerre, Saakachvili a su recréer en Ossétie du Sud la situation du Kosovo. Les Abkhazes et les Ossètes ne voudront jamais rejoindre la Géorgie", a-t-il assuré.

 

Après avoir contraint Tbilissi à la paix, la Russie est obligée de reconnaître l'indépendance des deux républiques pour donner à ses relations avec elles un caractère légitime, a résumé le sénateur, ajoutant que cela concerne "plusieurs questions internationales", y compris des accords militaires "nécessaires".

 

25.08.2008  RIA Novosti

 

 La Douma appelle les parlements du monde à reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud

 

Moscou, La Douma (chambre basse du parlement russe) a invité la communauté internationale à reconnaître la souveraineté politique de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

 

"La Douma appelle les parlements des pays membres de l'ONU et les organisations parlementaires internationales à soutenir la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud en qualité d'Etats autonomes, souverains et indépendants", lit-on dans une déclaration adoptée lundi par la chambre basse.

 

Evoquant l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud, les parlementaires soulignent que "l'escalade actuelle du conflit [...] est le résultat tragique de la confrontation multiséculaire entre les peuples de la région, confrontation que ni les dirigeants géorgiens d'autrefois ni ceux d'aujourd'hui n'ont réussi à surmonter".

 

25.08.2008  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud-Abkhazie: Tbilissi prépare des actions militaires dans les zones de conflit (État-major russe)

 

Moscou, La Géorgie prépare des actions militaires dans les zones de conflit abkhazo-géorgien et osséto-géorgien, a annoncé vendredi l'adjoint au chef d'État-major général des Forces armées russes Anatoli Nogovitsyne.

 

"Des unités géorgiennes sont massées dans la partie centrale de la république où ils rétablissent leur aptitude au combat. Elles effectuent des missions de reconnaissance et préparent des opérations militaires dans la zone du conflit osséto-géorgien", a indiqué le colonel Nogovitsyne lors d'un point presse à RIA Novosti.

 

"La situation dans la zone des conflits osséto-géorgien et abkhazo-géorgien est loin d'être stable", a-t-il ajouté.

 

22.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie: le contingent de paix russe comprendra plus de 2.000 hommes (État-major russe)

 

Moscou, Le groupe des soldats de la paix russes en Abkhazie sera fort de 2.142 hommes, a annoncé vendredi l'adjoint au chef d'État major général des Forces armées russes Anatoli Nogovitsyne.

 

"Le contingent de paix russe en Abkhazie comprendra 2.142 hommes, le nombre de soldats déployés en Ossétie du Sud sera annoncé plus tard", a indiqué le colonel Nogovitsyne.

 

22.08.2008  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie appelle la Russie à reconnaître son indépendance (Bagapch)

 

Soukhoum, L'Abkhazie a appelé jeudi la Russie à reconnaître son indépendance, a annoncé le président abkhaz Sergueï Bagapch.

 

Jeudi, plus de 47.000 manifestants réunis sur la place de la Liberté, à Soukhoum, la capitale abkhaze, ont soutenu l'appel adressé par le président et le parlement du pays aux autorités russes.

 

L'Ossétie du Sud, l'autre république autoproclamée qui cherche à faire reconnaître son indépendance par rapport à Tbilissi, enverra aussi tout prochainement une demande appropriée à la Russie, a conclu M.Bagapch.

 

21.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie: le parlement adopte à l'unanimité la demande de reconnaissance d'indépendance

 

Soukhoum, Réuni mercredi en séance extraordinaire, le parlement de la république d'Abkhazie a approuvé le message du président abkhaze à l'administration russe comprenant la demande de reconnaissance d'indépendance de la république, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

 

Les 26 députés présents dans la salle ont voté pour ce message. Les parlementaires abkhazes ont également adopté un message sur la reconnaissance de l'indépendance qui devrait être présenté aux parlements et gouvernements d'autres pays.

 

Le message de demande de reconnaissance de l'indépendance abkhaze a été adopté après l'agression de Tbilissi contre l'Ossétie du Sud.

 

Dans la nuit du 7 au 8 août, la Géorgie a agressé la république d'Ossétie du Sud. L'armée géorgienne a pilonné la capitale sud-ossète, Tskhinval, la rayant pratiquement de la carte et tuant de très nombreux civils. Pour y mettre un terme, la Russie a lancé une opération visant à contraindre Tbilissi à la paix. A cet effet, elle a introduit dans la région 10.000 militaires et des centaines d'unités de matériel de guerre pour appuyer les 600 soldats de la paix qui s'y trouvaient déjà. Le 12 août, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé la fin de l'opération et le 18 août, Moscou a commencé le retrait de ses troupes vers les positions établies en 1999 par la Commission mixte de contrôle pour le règlement du conflit osséto-géorgien.

 

20.08.2008  RIA Novosti

 

 Examen lundi au Conseil de la Fédération des demandes de reconnaissance abkhaze et sud-ossète

 

Moscou, Le Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) a annoncé mercredi avoir fixé pour le 25 août une session extraordinaire pour étudier la demande de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, qui réclament la reconnaissance de leur indépendance par rapport à Tbilissi.

 

"Le 25 août, nous nous réunirons pour une session extraordinaire sur cette question", a déclaré à RIA Novosti la vice-présidente du Conseil de la Fédération, Svetlana Orlova, interrogée par téléphone depuis Vladikavkaz, en Ossétie du Nord.

 

Selon la Constitution russe, le dernier mot quant à la reconnaissance ou non des deux républiques séparatistes appartient au président en cas d'approbation par le parlement.

 

"Cette question pourrait être réglée dans de très brefs délais", a indiqué Mme Orlova, précisant que le dossier ferait l'objet d'une étude approfondie au niveau des comités et des commissions de la chambre haute d'ici lundi.

 

"Nous ne pouvons pas ignorer le dossier, d'autant plus qu'une des régions russes, l'Ossétie du Nord (frontalière de la zone du conflit, NDLR), a déposé une demande écrite en faveur de la reconnaissance de l'Ossétie du Sud", a pour sa part noté Alexandre Torchine, également vice-président du Conseil de la Fédération, interrogé par RIA Novosti.

 

20.08.2008  RIA Novosti

 

 Sotchi-2014: l'Abkhazie cessera d'être zone de conflit avant les JO (ministre)

 

Moscou, L'Abkhazie cessera d'être zone de conflit avant le début des Jeux olympiques 2014 à Sotchi, a annoncé lundi à Moscou le vice-premier ministre russe Alexandre Joukov, responsable de la préparation de Sotchi à cet événement.

 

"Vous pensez que l'Abkhazie restera zone de conflit jusqu'à 2014? Moi, je ne le pense pas", a déclaré lundi M. Joukov dans une interview accordée au quotidien russe Kommersant.

 

A la fin de la semaine dernière, les membres du Congrès américain Allyson Schwartz et Bill Shuster ont proposé un projet de résolution appelant le Comité olympique international (CIO) à priver Sotchi de Jeux olympiques à cause des événements en Géorgie.

 

Commentant cette situation, M. Joukov a rappelé que le choix du lieu des Jeux olympiques ne dépendait pas des lois américaines.

 

"Premièrement, seul le Comité olympique international est habilité à choisir le pays hôte des JO. Deuxièmement, je pense que les Américains ne prendront pas une telle décision. De plus, le CIO n'a pas réagi à ces initiatives", a-t-il noté.

 

"Le CIO a toujours défendu le principe du "sport sans politique", a-t-il ajouté.

 

Quant au conflit osséto-géorgien déclenché le jour de l'ouverture des Jeux olympiques de Pékin, "les reproches doivent être adressés à la Géorgie", a souligné le ministre russe.

 

M. Joukov estime également que les événements en Géorgie n'auront pas d'impact négatif sur les investissements étrangers dans la construction des infrastructures olympiques à Sotchi.

 

"Tout ira bien. Du point de vue des investissements, Sotchi est une région très attrayante. Je ne pense pas que quelqu'un refuse d'y travailler", a-t-il conclu.

 

18.08.2008  RIA Novosti

 

 Caucase: l'ex-chancelier allemand accuse Tbilissi de l'aggravation de la situation

 

Berlin, Les hostilités qui ont éclaté le 8 août dernier dans le Caucase ont été provoquées par "l'invasion géorgienne de l'Ossétie du Sud", a estimé l'ex-chancelier allemand, Gerhard Schröder, chef du conseil des actionnaires du consortium Nord Stream, dans une interview que le journal allemand Spiegel publiera lundi prochain.

 

M. Schröder a qualifié le président géorgien Mikhaïl Saakachvili de "joueur frénétique" et a mis en garde contre l'admission rapide de la Géorgie à l'OTAN, lit-on samedi dans l'annonce de l'interview dans Spiegel online.

 

Selon l'ex-chancelier allemand, "les chances de Tbilissi d'adhérer à l'Alliance de l'Atlantique Nord ont été repoussées par les derniers événements".

 

Lors du sommet otanien d'avril dernier à Bucarest, les membres de l'Alliance n'ont pas accédé à la demande de la Géorgie et de l'Ukraine d'intégrer le Plan d'action pour l'adhésion (MAP) établi par l'OTAN, en remettant l'examen de cette question à décembre prochain.

 

M. Schröder salue l'intension du gouvernement allemand de participer à une mission de maintien de la paix de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) en Ossétie du Sud et Abkhazie, mais à condition que la Russie l'accepte explicitement. Cette semaine, l'OSCE a décidé d'augmenter de 200 à 300 hommes le nombre de ses observateurs militaires en Géorgie.

 

"Mais si la mission y est envoyée sans l'aval explicite de la Russie, je ne voudrais pas que des soldats allemands y participent", a dit l'ex-chancelier allemand, cité par Spiegel online.

 

"M. Schröder a manifesté (dans l'interview) sa parfaite conviction que la Russie ne menait pas de politique d'annexions dans le Caucase ", dit l'annonce.

 

Il ne croit pas, non plus, correct de renoncer à la conception du partenariat stratégique entre Berlin et Moscou à cause des derniers événements.

 

"Je n'apprécie pas du tout les tentatives de diaboliser la Russie. Je considère la Russie comme une partie de l'Europe", a indiqué l'ex-chancelier allemand.

 

16.08.2008  RIA Novosti

 

 Caucase: l'Abkhazie est entièrement contrôlée par les Abkhaz (général russe)

 

Moscou, Tout le territoire de l'Abkhazie est sous le contrôle des forces armées abkhazes et des soldats de la paix russes, a déclaré vendredi dans une interview à RIA Novosti le porte-parole du ministère russe de la Défense Nikolaï Ouvarov.

 

"Les militaires géorgiens, qui se faisaient passer pour des policiers, ont été désarmés et expulsés de la république. Les civils restent dans leurs foyers. Les militaires abkhaz sont entrés dans la Haute vallée de Kodor et l'ont nettoyée des militaires et matériels géorgiens.

 

Désormais toute l'Abkhazie de la rivière Kodor au fleuve Ingouri est sous le contrôle des Abkhaz", a indiqué le général Ouvarov.

 

Et d'ajouter que le contingent de maintien de la paix restera en Abkhazie, mais les troupes aéroportées rentreront sous peu en Russie.

 

"Il est inutile d'y maintenir 9.000 militaires", a conclu le général.

 

15.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie: Medvedev n'acceptera qu'un statut respectant les intérêts des deux régions

 

Sotchi, La Russie n'acceptera pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud qu'un statut traduisant la volonté de ces deux régions caucasiennes, a déclaré vendredi à Sotchi le président russe Dmitri Medvedev.

 

"La Russie est un garant de la sécurité dans le Caucase, et elle n'acceptera qu'une solution qui traduise sans ambiguïté la volonté des deux peuples caucasiens", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

 

La Russie "non seulement acceptera leur volonté, mais aussi en tiendra compte dans la politique étrangère et garantira son respect sur le territoire de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, conformément au mandat pacificateur dont elle dispose", a-t-il ajouté.

 

Interrogé sur l'intégrité territoriale de la Géorgie, que la Russie n'avait jamais niée, M. Medvedev a réaffirmé: "Personne ne rejette le principe de l'intégrité territoriale, l'un des principes fondateurs du droit international. La question est de savoir quelle est la situation concrète dans un pays concret, et c'est là que surgissent les principales difficultés".

 

Pour le chef du Kremlin, il est fort peu probable que les deux républiques (Abkhazie et Ossétie du Sud) puissent vivre à nouveau aux côtés des Géorgiens au sein d'un seul Etat. "Ou bien des efforts titanesques s'imposent pour trancher ce conflit", a-t-il ajouté.

 

L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques sécessionnistes qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie. Elle a pilonné Tskhinval, la capitale, à coups de lance-roquettes multiples Grad, détruisant la ville et tuant au moins 1.600 civils selon les estimations russes. La Russie a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à contraindre la Géorgie à la paix, que certains responsables politiques occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force armée.

 

15.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie du Sud: les militaires russes restent garants de la sécurité (Medvedev)

 

Sotchi, La Russie n'est pas hostile à la présence de contingents de paix internationaux dans les zones de conflit en Géorgie, mais les Sud-Ossètes et les Abkhaz ne font confiance qu'aux militaires russes, a déclaré vendredi à Sotchi le président russe Dmitri Medvedev.

 

"Ce n'est pas notre position qui importe, nous accomplissons notre partie de la mission qui consiste à garantir la sécurité dans cette région difficile. Mais le problème est que les Ossètes et les Abkhaz n'ont confiance en personne à part les soldats de la paix russes", a indiqué M.Medvedev à l'issue d'entretiens avec la chancelière allemande Angela Merkel.

 

15.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie: Medvedev n'acceptera qu'un statut respectant les intérêts des deux régions

 

Sotchi, La Russie n'acceptera pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud qu'un statut traduisant la volonté de ces deux régions caucasiennes, a déclaré vendredi à Sotchi le président russe Dmitri Medvedev.

 

"La Russie est un garant de la sécurité dans le Caucase, et elle n'acceptera qu'une solution qui traduise sans ambiguïté la volonté des deux peuples caucasiens", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse conjointe avec la chancelière allemande Angela Merkel.

 

La Russie "non seulement acceptera leur volonté, mais aussi en tiendra compte dans la politique étrangère et garantira son respect sur le territoire de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, conformément au mandat pacificateur dont elle dispose", a-t-il ajouté.

 

Interrogé sur l'intégrité territoriale de la Géorgie, que la Russie n'avait jamais niée, M. Medvedev a réaffirmé: "Personne ne rejette le principe de l'intégrité territoriale, l'un des principes fondateurs du droit international. La question est de savoir quelle est la situation concrète dans un pays concret, et c'est là que surgissent les principales difficultés".

 

Pour le chef du Kremlin, il est fort peu probable que les deux républiques (Abkhazie et Ossétie du Sud) puissent vivre à nouveau aux côtés des Géorgiens au sein d'un seul Etat. "Ou bien des efforts titanesques s'imposent pour trancher ce conflit", a-t-il ajouté.

 

L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques sécessionnistes qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie. Elle a pilonné Tskhinval, la capitale, à coups de lance-roquettes multiples Grad, détruisant la ville et tuant au moins 1.600 civils selon les estimations russes. La Russie a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à contraindre la Géorgie à la paix, que certains responsables politiques occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force armée.

 

15.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie du Sud: Moscou avance vers la reconnaissance (Vedomosti)

 

Moscou, La Russie ne croit plus à l'intégrité territoriale de la Géorgie, mais ne devrait pas se hâter de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, lit-on vendredi dans le quotidien Vedomosti.

 

"Nous soutiendrons n'importe quelle décision prise par les peuples de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie conformément à la Charte de l'ONU, au Pacte international (relatif aux droits civils et politiques) et à l'Acte final d'Helsinki sur la sécurité en Europe", a déclaré hier le président Dmitri Medvedev au cours de sa rencontre avec les leaders des deux républiques Edouard Kokoïty et Sergueï Bagapch.

 

Une source au Kremlin estime que le problème du statut des républiques doit être rattaché à celui de leur sécurité, ce qui ne signifie pas que Moscou engagera tout de suite des démarches concrètes en vue de reconnaître leur indépendance: aujourd'hui, c'est prématuré.

 

En même temps, poursuit la source, il est difficile d'imaginer que les Ossètes acceptent de vivre au sein d'un même Etat avec les Géorgiens au cours des 30 à 40 ans à venir: les passions sont tellement déchaînées en Ossétie du Sud que les militaires russes ont dû envoyer de Tskhinval un groupe spécial en vue de protéger des journalistes turcs (qui, de l'avis des Ossètes, ont commenté le conflit en adoptant le point de vue de Tbilissi). D'ailleurs, l'une des tâches de Moscou consiste à dissuader toutes les parties de lancer des actions trop agressives, résume le fonctionnaire du Kremlin.

 

Cependant, comme le laisse entendre l'interlocuteur du quotidien Vedomosti, Moscou ne s'en tiendra pas à la thèse de l'intégrité territoriale de la Géorgie. "Il faut obtenir d'abord la mise en oeuvre du plan de règlement politique avant d'examiner le statut", précise Igor Liakine-Frolov, vice-directeur du Département de l'information et de la presse du ministère russe des Affaires étrangères.

 

Il est très important d'obtenir qu'en plus de la Russie leur indépendance soit également reconnue par d'autres Etats, estime Andreï Issaïev, secrétaire adjoint du présidium du conseil général du parti Russie unie. Sinon, il y a un risque de se retrouver dans la même situation que la Turquie, qui est la seule à reconnaître la République turque de Chypre du Nord. Personne ne suivra l'exemple de la Russie, alors que les Etats-Unis ont su persuader quelques dizaines d'Etats influents de reconnaître le Kosovo, relève Fedor Loukianov, rédacteur en chef de la revue Rossiïa v globalnoï politike (La Russie dans la politique globale).

 

Pourtant, Moscou a pris la décision de principe de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, estime Nikolaï Silaïev, expert du Centre d'études caucasiennes du MGUIMO (Institut des relations internationales de Moscou). "Si, auparavant, la diplomatie russe se servait des républiques non reconnues comme d'un instrument pour faire pression sur Tbilissi, à présent, il s'agit de régler un problème arrivé depuis longtemps à maturité", dit-il. En échange, la Russie pourrait accepter, par exemple, l'entrée du Kosovo à l'ONU, suppose l'expert.

 

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

 

15.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie: 1.728 armes saisies dans les gorges du Kodor (contingent de paix russe)

 

Moscou, Les soldats de la paix russes ont saisi 1.728 armes, y compris de fabrication américaine, dans les gorges du Kodor, en Abkhazie, a annoncé vendredi l'adjoint au chef d'État-major général des Forces armées russes Anatoli Nogovitsyne.

 

"Nous avons découvert beaucoup de matériels de guerre et de munitions dans les postes de tir abandonnés par les Géorgiens", a indiqué le général Nogovitsyne lors d'un point presse à RIA Novosti. Les militaires russes ont notamment récupéré 764 fusils automatiques M-16 fabriqués aux États-Unis entre 2005 et 2008, 28 fusils de précision M-40, ainsi que 754 fusils d'assaut Kalachnikov non loin de Senaki. "Au total, on a saisi 1.728 armes", a conclu le responsable.

 

15.08.2008  RIA Novosti

 

 Statut de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie: la Russie soutiendra le choix des deux peuples (Medvedev)

 

Moscou, La Russie appuiera toute décision des peuples de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud relative à leur futur statut, a déclaré jeudi le président russe Dmitri Medvedev, lors d'une rencontre au Kremlin avec les leaders Sud-Ossète et Abkhaz.

 

"Vous êtes au courant de la délibération du point 6 (le plan du règlement des conflits en Géorgie). Je veux que vous sachiez et que vous transmettiez aux peuples de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud que le point de vue russe est immuable", a poursuivi M. Medvedev.

 

"Nous soutiendrons toute décision des peuples de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, en conformité avec la Charte de l'ONU, les conventions de 1966 et le traité d'Helsinki (OSCE)", a déclaré le président russe.

 

14.08.2008  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud: les États-Unis et l'Europe responsables du génocide (président Kokoïty)

 

Moscou, Les États-Unis et l'Europe sont responsables du génocide du peuple sud-ossète, a déclaré jeudi à Moscou Édouard Kokoïty, président d'Ossétie du Sud, lors d'une rencontre avec le président russe Dmitri Medvedev.

 

"La Géorgie n'a pas agi seule, de nombreux pays européens et les États-Unis sont responsables du génocide du peuple sud-ossète", a indiqué M.Kokoïty.

 

Dans la nuit du 7 au 8 août, la Géorgie a agressé la république d'Ossétie du Sud. L'armée géorgienne a pilonné la capitale sud-ossète, Tskhinval, la rayant pratiquement de la carte et tuant des centaines de civils. Pour y mettre un terme, la Russie a lancé une opération visant à contraindre Tbilissi à la paix. Mardi, le président russe Dmitri Medvedev a annoncé la fin de cette opération.

 

14.08.2008  RIA Novosti

 

 Tbilissi cherche une marge de manoeuvre pour attaquer l'Abkhazie (Moscou)

 

Moscou, Dénonçant les accords abkhazo-géorgiens de 1994, Tbilissi cherche à se doter d'une marge de manoeuvre pour une nouvelle aventure militaire, cette fois contre l'Abkhazie, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères dans un communiqué.

 

"Si l'exigence absurde de (Mikhaïl) Saakachvili sur la fin des opérations de paix en Abkhazie se réalise, la région risque de sombrer dans l'anarchie due aux ambitions malsaines de l'administration géorgienne en place", a estimé la diplomatie russe dans un communiqué.

 

"Un tel scénario est catégoriquement inacceptable pour les peuples habitant la région. Il promet une nouvelle effusion de sang, encore des milliers de réfugiés et une extension de la catastrophe humanitaire", souligne le document.

 

La Russie est déterminée à poursuivre la réalisation de sa mission de maintien de la paix en Abkhazie et en Ossétie du Sud, en vertu des accords de 1994 signés à Moscou entre les parties en conflit et compte tenu du feu vert du Conseil de sécurité de l'ONU, a affirmé le ministère des Affaires étrangères.

 

13.08.2008  RIA Novosti

 

 Abkhazie-Ossétie: une solution politique est possible (Gorbatchev)

 

Moscou, Le dernier dirigeant soviétique Mikhaïl Gorbatchev a jugé encore possible, mercredi, de trouver une solution politique aux conflits en Abkhazie et en Ossétie du Sud, qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie.

 

Dans un article publié par le quotidien britannique The Guardian, il a cependant pointé du doigt la Géorgie dont les leaders successifs ont tenté l'un après l'autre, selon lui, de dicter leur volonté à Soukhoum et à Tskhinval.

 

La Russie a été "contrainte" de riposter face à l'offensive géorgienne, et l'accuser d'agression contre "une petite Géorgie sans défense" revient à faire preuve d'hypocrisie et d'inhumanité, a estimé l'ex-président soviétique.

 

La Géorgie ne se serait pas décidée à une opération militaire contre l'Ossétie du Sud si elle ne se sentait pas soutenue par des forces influentes à l'étranger. Des centaines d'inspecteurs américains ont participé à la formation de ses forces armées, tandis plusieurs pays ont fourni des armements modernes à Tbilissi. Avec les promesses d'admission de la Géorgie à l'OTAN, tout cela a redonné du courage à l'administration géorgienne, a estimé M. Gorbatchev.

 

L'ex-numéro un soviétique a critiqué la prise de position de certains pays occidentaux depuis le début du conflit en Ossétie du Sud, estimant que Washington aurait fait une grosse erreur en proclamant le Caucase "zone d'intérêts nationaux américains". L'expansion territoriale n'est pas l'objectif de la Russie, mais elle a des intérêts légitimes dans la région, a-t-il souligné.

 

L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques (Abkhazie et Ossetie du Sud) qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie. Elle a pilonné Tskhinval, la capitale, à coups de lance-roquettes multiples Grad, détruisant la ville et tuant au moins 1.600 civils selon les estimations russes. La Russie a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à contraindre la Géorgie à la paix, que certains responsables politiques occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force armée.

 

13.08.2008  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie s'oppose à toute modification du statut des forces de paix dans la région

 

Moscou, L'Abkhazie s'oppose à la modification du statut des contingents de paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, a déclaré mercredi Igor Akhba, représentant plénipotentiaire de l'Abkhazie en Russie.

 

"Nous ne jugeons pas nécessaire ni possible la modification du format des forces de paix", a-t-il affirmé lors d'une conférence de presse à Moscou.

 

M. Akhba a fait savoir que la présence de soldats de la paix russes en Abkhazie servait à stabiliser la situation dans la région. "Nous sommes entièrement satisfaits de leurs actions", a-t-il précisé.

 

Le représentant plénipotentiaire de l'Abkhazie a rappelé que la mission principale des forces de maintien de la paix consistait à séparer les belligérants et à prévenir une reprise des hostilités d'envergure.

 

"Les soldats russes remplissent parfaitement cette mission", a-t-il ajouté.

 

13.08.2008  RIA Novosti

 

 Lavrov justifie la présence navale russe au large de l'Abkhazie

 

Moscou, La Russie a dépêché ses navires au large de l'Abkhazie pour protéger ses citoyens et soutenir les forces de maintien de la paix déployées dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, a soutenu lundi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

 

M. Lavrov a fait cette déclaration au cours d'un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Arseni Iatseniouk, a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. Kiev avait plus tôt affirmé qu'il se réservait le droit d'empêcher le retour des navires russes à Sébastopol, en Crimée ukrainienne, qui abrite une base navale russe, prenant le parti de Tbilissi dans le conflit militaire qui a éclaté dans la république séparatiste d'Ossétie du Sud.

 

"M. Lavrov a souligné que la présence de navires de la flotte russe de la mer Noire au large de l'Abkhazie avait pour objectif de protéger les citoyens russes qui se trouvent dans la région (la plupart des Abkhazes détenant un passeport russe, NDLR), de soutenir le contingent russe des forces de maintien de la paix et d'accorder une aide humanitaire à la population civile", lit-on dans le communiqué.

 

"Les interlocuteurs se sont mis d'accord pour régler toutes les questions qui surgissent dans le cadre de la sous-commission russo-ukrainienne pour la flotte de la mer Noire, en conformité avec les accords bilatéraux en vigueur", a précisé la diplomatie russe.

 

Par ailleurs, M. Lavrov a mis en garde l'Ukraine contre les risques que représentaient ses livraisons d'armes régulières à la Géorgie. M. Iatseniouk lui a répondu que la coopération militaire ukraino-géorgienne était légitime et conforme aux règles du droit international.

 

12.08.2008  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie lance un raid sur les gorges de Kodor (télévision)

 

Moscou, Les forces armées de l'Abkhazie ont lancé mardi matin une opération visant à déloger les unités géorgiennes qui contrôlent la haute vallée du fleuve Kodor, à la frontière abkhazo-géorgienne, a annoncé la chaîne de télévision russe Vesti-24.

 

Lundi, le ministre abkhaze des Affaires étrangères Sergueï Chamba, interrogé par téléphone, avait déclaré à RIA Novosti que les civils résidant dans la vallée auraient une possibilité de quitter la zone et que leur sécurité serait garantie.

 

De son côté, l'ambassadeur russe auprès de l'OTAN, Dmitri Rogozine, a assuré sur les ondes de Vesti-24 que le scénario sud-ossète ne se répéterait pas en Abkhazie.

 

L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques (Abkhazie et Ossétie du Sud) qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie. Elle a pilonné Tskhinval, la capitale, à coups de mortier et de lance-roquettes multiples Grad, détruisant complètement la ville et tuant au moins 1.600 civils selon les estimations russes. Plus de 34.009 Sud-Ossètes auraient déserté la région, et au moins dix-huit soldats de la paix russes ont trouvé la mort. L'envoi de renforts russes a permis de mettre fin au pilonnage intensif de Tskhinval, mais certains responsables politiques occidentaux ont accusé la Russie de recours disproportionné à la force, accusations renforcées après la pénétration des forces armées russes sur le territoire géorgien au-delà de la frontière sud-ossète.

 

La loi martiale a été instaurée dimanche dernier dans les districts frontaliers de l'Abkhazie, liée à l'Ossétie du Sud par un accord d'assistance militaire mutuelle.

 

12.08.2008  RIA Novosti

 

 La Douma prête à reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie

 

Moscou, Il n'est pas exclu que les deux chambres du parlement russe interrompent cette semaine leurs congés estivaux pour adopter une loi sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, lit-on mardi dans les quotidiens RBC Daily et Nezavissimaïa gazeta.

 

L'information provient de sources de RBC Daily à la Douma (chambre basse du parlement russe). Dans ce cas, estiment les experts, un terme sera mis, de facto, au problème de l'intégrité territoriale de la Géorgie.

 

"Cette fois, la Douma reconnaîtra probablement l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie", affirme Konstantin Zatouline, membre du parti Russie unie, premier vice-président du comité de la Douma pour les Affaires de la CEI (Communauté des Etats indépendants) et les Russes de l'étranger. En ce moment, la Russie a toutes les raisons de reconnaître l'indépendance de ces Etats. Guennadi Goudkov, vice-président du comité de la Douma pour la Sécurité, partage l'avis de son collègue: "De jure, l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud a bien plus de raisons d'être reconnue que celle du Kosovo".

 

Il n'est pas exclu que les événements autour de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie se développent selon le scénario chypriote. "La Turquie a la République turque de Chypre du Nord, la Russie aura deux républiques du même genre", a indiqué Alexeï Makarkine, vice-président du Centre des technologies politiques. Cette république existe depuis 1974 et la communauté mondiale accueille ce fait assez sereinement, rappelle l'expert.

 

De l'avis de Viatcheslav Nikonov, président de la fondation Politika, les opérations militaires et la reconnaissance par la Russie de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie "signifieront que ces deux Etats ne reviendront plus jamais au sein de la Géorgie et que le problème de son intégrité territoriale n'existera plus".

 

Alexeï Arbatov, directeur du Centre de sécurité internationale de l'Académie des sciences de Russie et membre du Conseil scientifique du Centre Carnegie de Moscou, s'en tient à un point de vue contraire. Il estime que reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie équivaut à allumer un bûcher dans l'arrière cour de sa propre maison. "Si la Russie reconnaît l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, cela ouvrira la voie à la Géorgie pour rentrer directement à l'OTAN, et des troupes étrangères seront déployées sur son territoire. En outre, la Géorgie apportera un soutien maximal aux terroristes, aux séparatistes et aux extrémistes dans le Caucase du Nord", a expliqué l'expert au quotidien Nezavissimaïa gazeta.

 

"L'aide humanitaire, l'arrêt de la catastrophe humanitaire, l'évincement des troupes géorgiennes de l'Ossétie du Sud: tout cela était dans le cadre du droit international et des engagements pris par la Russie, il est peu probable que d'aucuns puissent actuellement le lui reprocher, estime Alexeï Arbatov. Mais si la Russie continue à porter des coups sur le territoire géorgien et si elle reconnaît l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, nous pourrions alors perdre la supériorité morale que nous possédons actuellement. Nous pouvons la perdre, tout du moins, dans le cadre de l'espace postsoviétique".

Cet article est tiré de la presse et n'a rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.

 

12.08.2008  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud-Abkhazie: Moscou doit examiner favorablement l'indépendance (Mironov)

 

Moscou, L'agression perpétrée par la Géorgie à l'encontre l'Ossétie du Sud autorise Moscou à examiner les demandes de reconnaissance internationale de Soukhoum et de Tskhinval adressées à la Russie par leurs parlements, estime le président du Conseil de la Fédération, Sergueï Mironov.

 

"Compte tenu des crimes commis en Ossétie du Sud par le régime de Saakachvili, Moscou a toutes les raisons d'accueillir favorablement ces demandes", a-t-il affirmé.

 

Cela dit, le président de la chambre haute du parlement russe n'a pas pu citer la date exacte de leur examen. Selon lui, cela ne peut avoir lieu que lorsque le feu en Ossétie du Sud aura cessé et que l'armistice aura été signé.

 

"Cependant, nous pouvons dire d'ores et déjà que la situation en matière de reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud a radicalement changé", a conclu M. Mironov.

 

11.08.2008  RIA Novosti

 

 Géorgie-Ossétie: la Russie introduit 9.000 militaires et 350 blindés en Abkhazie (armée)

Moscou, Les troupes militaires russes introduites en Abkhazie, comptent plus de 9.000 militaires et 350 blindés, a annoncé lundi à RIA Novosti Alexandre Novitski, assistant du commandement russe du contingent de la paix dans la zone du conflit abkhazo-géorgien.

 

"Nous avons créé dans la république un groupement de troupes militaires complétant les forces collectives de maintien de la paix sur la base des troupes aériennes. Son but est d'éviter la répétition du scénario de Tskhinval avec les soldats russes de la paix, d'empêcher une agression militaire géorgienne sur le territoire abkhaz, de protéger la population civile, de prévenir une catastrophe humanitaire et toute forme de provocation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien, a précisé M. Novitski.

 

La Géorgie a lancé une offensive contre Tskhinval, la capitale sud-ossète, dans la nuit du 7 au 8 août, utilisant notamment des lance-roquettes multiples Grad. La ville de Tskhinval est détruite et beaucoup de villages sud-ossètes sont fortement endommagés. Les autorités sud-ossètes font état de 2.000 victimes civiles, et au moins douze soldats de la paix russes ont été tués. La Russie a dû riposter par voie aérienne et envoyer des troupes pour appuyer ses forces de maintien de la paix, suscitant de vives réactions chez certains politiques occidentaux qui ont accusé la Russie de recours disproportionné à la force.

 

11.08.2008  RIA Novosti

 

 Caucase: l'Abkhazie menace de déclencher une importante opération militaire

 

Moscou, L'Abkhazie entamera une opération militaire de grande envergure contre la Géorgie, si celle-ci ne retire pas ses troupes de la haute vallée du fleuve Kodor qu'elle contrôle au mépris des accords de 1994, a déclaré lundi le président de la république Sergueï Bagapch.

 

"Nous lancerons une opération en vue d'en déloger toutes les forces géorgiennes. Ce sera une opération où tous nos arsenaux seront mobilisés", a-t-il affirmé dans un entretien accordé à la chaîne de télévision russe Vesti.

 

L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud, une des deux républiques (Abkhazie et Ossétie du Sud) qui revendiquent leur indépendance par rapport à la Géorgie, et a pilonné Tskhinval, la capitale. Les autorités sud-ossètes font état de 2.000 morts parmi les civils, et au moins dix-huit soldats de la paix russes ont été tués. Alors que l'envoi de renforts russes a permis de mettre fin au pilonnage intensif de la capitale sud-ossète, certains responsables politiques occidentaux ont accusé la Russie de recours disproportionné à la force.

 

Dimanche, la loi martiale a été instaurée dans les districts frontaliers de l'Abkhazie liée à l'Ossétie du Sud par un accord d'assistance mutuelle militaire.

 

En mai 2006, la Géorgie a occupé la haute vallée de la rivière Kodor, à la frontière abkhazo-géorgienne, violant l'accord de cessez-leu de 1994, poussant l'Abkhazie à suspendre le processus de paix.

 

11.08.2008  RIA Novosti

 

 L'Abkhazie lance un raid sur les gorges de Kodor (Bagapch)

 

Soukhoum, La république d'Abkhazie, en conflit avec la Géorgie au même titre que l'Ossétie du Sud, a entamé une opération militaire dans la haute vallée de la rivière Kodor, occupée par Tbilissi, a déclaré samedi le président abkhaze Sergueï Bagapch interrogé par la presse.

 

Ces informations ont été confirmées par Merab Kichmaria, le ministre abkhaze de la Défense. "Nous avons entamé une opération visant à évincer les forces géorgiennes, en mobilisant des armements de tous types, aussi bien aériens que terrestres", a-t-il indiqué à RIA Novosti par téléphone.

 

09.08.2008  RIA Novosti

 

 Conflit dans le Caucase: la Force de paix demande à l'Abkhazie de ne pas intervenir

 

Soukhoum, La Force collective de maintien de la paix de la CEI a appelé l'Abkhazie à ne pas introduire ses troupes dans le district de Gal, limitrophe de la Géorgie, et à ne pas franchir la ligne de la zone d'armements limités, a annoncé aux journalistes le commandant de la Force, Sergueï Tchaban.

 

Vendredi, en vertu d'une décision du Conseil de sécurité abkhaz, des unités de la république d'Abkhazie se sont dirigées vers la frontière géorgienne. Le général Tchaban a dit avoir rencontré le commandant du Groupement Est de l'armée abkhaze, Vladimir Anoua, pour lui demander de ne pas introduire de troupes dans la zone d'armements limités. Dans le cas contraire, "cette progression vers la frontière de l'Abkhazie sera considérée comme une violation de l'accord de Moscou sur le cessez-le-feu de 1994".

 

Selon le général, la Force collective de maintien de la paix contrôle la situation dans la zone du conflit abkhazo-géorgien et est prête, si nécessaire, à y déployer 27 postes supplémentaires.

 

En ce moment, le Groupement Est des troupes abkhazes est déployé le long de la limite de la zone d'armements limités, au-delà de laquelle s'étend une zone de sécurité où les troupes abkhazes n'ont pas le droit d'entrer avec des matériels lourds.

 

08.08.2008  RIA Novosti

 

 Ossétie du Sud: l'Abkhazie envoie des volontaires (ministre)

 

Vladikavkaz, Le président abkhaze Sergueï Bagapch a annoncé par téléphone à son homologue nord-ossète Teïmouraz Mamsourov l'envoi de 1.000 volontaires en Ossétie du Sud, a déclaré vendredi sur la chaîne de télévision russe Vesti Nicolaï Khlyntsov, premier ministre de l'Ossétie du Nord.

 

"Environ 1.000 volontaires abkhazes partiront en Ossétie du Sud", a précisé M. Khlyntsov en se référant aux paroles de Sergueï Bagapch.

 

Une réunion extraordinaire du gouvernement a eu lieu non seulement en Abkhazie, mais en Ossétie du Nord, a-t-il ajouté.

 

"Les parlementaires ont convenu d'accorder un soutien tous azimuts à l'Ossétie du Sud", a noté le ministre abkhaze.

 

08.08.2008  RIA Novosti

 

 Conflit en Ossétie du Sud: l'Abkhazie met ses troupes en état d'alerte

 

Moscou, Soukhoum a mis ses troupes en état d'alerte en raison de la dégradation de la situation dans la zone du conflit osséto-géorgien, a confié par téléphone à RIA Novosti Merab Kichmaria, ministre de la Défense de la république d'Abkhazie.

 

"Aujourd'hui, au cours de la réunion du Conseil abkhaze de sécurité, le commandant en chef de notre république, Sergueï Bagapch, m'a ordonné de mettre les troupes en état d'alerte", a-t-il affirmé.

 

Interrogé sur les démarches possibles de l'Abkhazie en cas d'hostilités d'envergure dans la zone du conflit osséto-géorgien, M. Kichmaria a déclaré: "Les militaires abkhazes y sont prêts".

 

Le secrétaire du Conseil abkhaze de sécurité, Anatoli Barankevitch, a fait savoir jeudi que la Géorgie préparait une "vaste agression" contre l'Ossétie du Sud, agression qui ne laisserait pas l'Abkhazie indifférente.

 

Selon lui, aux termes d'un accord conclu entre les deux républiques, en cas de déclenchement d'hostilités d'envergure en Ossétie du Sud, l'Abkhazie lancera des opérations militaires à son tour.

 

07.08.2008  RIA Novosti

 

 Géorgie-Ossétie: Tskhinval s'attend à une "grande agression"

 

Tskhinval, La Géorgie prépare une "grande agression" contre l'Ossétie du Sud, et l'Abkhazie a promis à celle-ci son aide en cas d'hostilités de grande envergure, a déclaré à Tskhinval le secrétaire du Conseil de sécurité sud-ossète, Anatoli Barankevitch.

 

"En cas de combats de grande envergure, l'Abkhazie interviendra conformément aux accords qui la lient à l'Ossétie du Sud", a-t-il expliqué à la presse.

 

Selon M. Barankevitch, la Géorgie a dépêché vers l'Ossétie du Sud un bataillon mécanisé de sa 5e brigade d'infanterie. "Un convoi acheminera le bataillon à Tskhinval. D'autres unités sont en état d'alerte pour intervenir à tout moment", a-t-il dit.

 

"C'est la préparation d'une importante agression", a affirmé le responsable sud-ossète, selon lequel Tbilissi préparait la reconquête de tout le territoire de la république d'Ossétie du Sud.

 

Les républiques d'Abkhazie, d'Adjarie et d'Ossétie du Sud ont proclamé leur indépendance après la chute de l'URSS, mais seule l'Adjarie est rentrée dans le giron géorgien. Des affrontements meurtriers ont opposé Abkhazes et Sud-Ossètes à la Géorgie à partir de 1992 et n'ont cessé qu'après l'intervention d'une force internationale de maintien de la paix. Elu en 2004, le président Mikhaïl Saakachvili a promis de rétablir l'autorité de Tbilissi sur les républiques d'Abkhazie, d'Adjarie et d'Ossétie.

 

La situation dans la zone du conflit osséto-géorgien s'est nettement aggravée la semaine passée, en raison d'échanges de tirs sporadiques dont les parties se rejettent mutuellement la responsabilité. Les échanges de tirs, qui ont repris mercredi soir et se poursuivent jusqu'à présent, ont fait au moins dix huit blessés côté sud-ossète et deux blessés côté géorgien en une nuit.

 

07.08.2008  RIA Novosti

 

 Des médecins militaires russes en Abkhazie

 

Soukhoum, Des médecins de l'hôpital militaire de la région russe du Caucase du Nord se trouvent en Abkhazie depuis le 28 juillet pour examiner les civils, a annoncé mercredi l'État-major du contingent de paix russe dans la zone du conflit.

 

13 médecins - des chirurgiens, un cardiologue, un oculiste, un urologue, un oto-rhino-laryngologiste, un neurologue, un psychiatre et un dentiste - resteront en Abkhazie jusqu'à la fin du mois d'août à la demande des autorités de la république d'Abkhazie.

 

Les spécialistes ont déjà examiné 720 habitants de la région d'Otchamtchira, effectué 32 interventions chirurgicales, et dépisté beaucoup de maladies. Ils comptent soigner environ 7.000 Abkhazes avant la fin de leur mission. Les chirurgiens ont opéré des personnes blessées par des éclats de mines et d'obus pendant le conflit osséto-géorgien de 1992-1993.

 

06.08.2008  RIA Novosti