"La Russie continuera à soutenir l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie et ne permettra pas une reprise des hostilités dans ces deux régions, a déclaré mercredi le Premier ministre russe Vladimir Poutine.

"La Russie continuera à accorder un soutien total à la fois politique et économique à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie. La Russie ne permettra à aucune tentative de représailles, ni à aucune reprise des actions militaires dans ces régions", a dit Poutine au terme de sa rencontre avec le dirigeant de l'Ossétie du Sud Edouard Kokoïti.

Il a promis d'offrir plus d'aide financière à l'Ossétie du Sud pour soutenir sa reconstruction.

"La Russie n'a jamais encouragé les autres pays à reconnaître l'indépendance l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie et le fait que seule le Nicaragua les a reconnu ne pose pas de menace pour eux", a affirmé Poutine, cité par l'agence de presse RIA.

27.08.2009  peopledaily.com.cn

Moscou, Selon la Constitution du Nicaragua, le décret du président nicaraguayen Daniel Ortega sur la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud ne peut être annulé par le parlement, a indiqué jeudi Andreï Nesterenko, porte-parole de la diplomatie russe.

C'est ainsi qu'il a commenté certaines publications dans la presse, selon lesquelles l'Assemblée nationale (parlement) du Nicaragua pourrait annuler le décret du président Ortega du 5 septembre 2008.

"Conformément à la Constitution de la République du Nicaragua, la prérogative d'établissement des relations diplomatiques avec d'autres pays ne revient qu'au chef de l'Etat. Aussi le décret du président nicaraguayen ne peut-il être annulé par l'Assemblée nationale", a précisé le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

Le diplomate a rappelé que ledit décret portait non seulement sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, mais aussi sur le lancement du processus d'établissement des relations diplomatiques avec ces républiques.

"Ce processus ne s'est pas encore achevé, mais la question de la reconnaissance de leur indépendance est close", a souligné M.Nesterenko.

27.08.2009  RIA Novosti

Moscou, La décision de reconnaître l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, adoptée par Moscou il y a un an, était l'unique moyen de garantir la paix dans la région, estime le président du Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe) Sergueï Mironov.

"C'était une décision difficile, mais parfaitement juste, comme l'a montré l'année écoulée depuis lors", a-t-il déclaré mercredi à RIA Novosti.

M.Mironov a rappelé que la Russie avait respecté le principe de l'intégrité territoriale de la Géorgie pendant plus de 15 ans et que la position ne Moscou à cette époque "n'avait rien d'antigéorgien".

"Or, en déclenchant les hostilités, Tbilissi n'a laissé à la Russie aucun autre moyen de garantir la paix dans la région que de reconnaître les réalités résultant de l'agression géorgienne contre Tskhinval", a affirmé le parlementaire russe, précisant que ces réalités consistaient dans le désir de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie d'accéder à l'indépendance politique.

26.08.2009  RIA Novosti

La garde côtière géorgienne a arraisonné jeudi au large de l'Abkhazie le vraquier Afrostar battant pavillon cambodgien et l'a remorqué dans le porte de Poti, en Géorgie, rapporte l'agence News-Georgia.

"L'arraisonnement du cargo s'est produit au large de l'Abkhazie. Le bateau avait violé les règles d'entrée dans les eaux d'un territoire occupé", a déclaré Bessik Chenguelïa, directeur du département de la garde côtière de Géorgie.

Selon M.Chenguelïa, le cargo transportait depuis l'Abkhazie 1.255 tonnes de métaux ferreux. L'équipage du vraquier est formé de 7 hommes, tous citoyens syriens. Suite à cet incident, une enquête a été ouverte.

Depuis le début de l'année en cours, la garde côtière géorgienne a arraisonné 23 navires, dont 4 pour avoir dérogé aux règles d'entrée dans les eaux des territoires occupés, a rappelé le directeur du département.

Le dernier incident en date impliquait le navire turc Buket transportant plus de 3.000 tonnes d'essence et 775 tonnes de fioul vers l'Abkhazie.

Tbilissi ne reconnaît pas la souveraineté territoriale de l'Abkhazie et considère le transport non autorisé de cargaisons par mer vers Soukhoum comme une violation de la législation géorgienne.

20.08.2009  RIA Novosti

Soukhoum, A la suite de la troisième capture par la Géorgie de navires se dirigeant de Turquie en Abkhazie, le président abkhaz Sergueï Bagapch a demandé au Conseil de sécurité de l'ONU et à l'Union européenne, ainsi qu'au président français Nicolas Sarkozy de donner une évaluation adéquate du comportement de Tbilissi.

"Le 16 août dernier, les gardes-côtes géorgiens ont une nouvelle fois arraisonné un bateau de commerce se dirigeant en Abkhazie de Turquie. Un pétrolier battant pavillon turc faisant route vers le port de Soukhoum a été arrêté dans les eaux neutres et remorqué dans le port géorgien de Poti. C'est déjà le troisième cas de piraterie géorgienne dans le courant de cette année", est-il indiqué dans la déclaration de M.Bagapch, publiée mardi.

Le président abkhaz accuse les autorités géorgiennes de déstabiliser la situation dans la région et d'"user de toutes les méthodes de pression économique et politique sur l'Abkhazie".

"Les autorités géorgiennes n'hésitent même pas à recourir à des attaques terroristes. Un attentat a été perpétré par les services spéciaux de Géorgie le 12 août dernier dans la ville de Gagra (en Abkhazie) et a coûté la vie à deux personnes", a déclaré M.Bagapch.

"L'Abkhazie a placé de grands espoirs dans le plan Medvedev-Sarkozy du 12 août et du 8 septembre 2008, dans les Consultations de Genève sur la sécurité et la stabilité en Transcaucasie, ainsi que dans le mécanisme à cinq de prévention et d'enquête des incidents à la frontière entre l'Abkhazie et la Géorgie", dit le document.

Quoi qu'il en soit, a poursuivi le président d'Abkhazie, le comportement provocateur de Tbilissi et le silence de la communauté internationale, notamment de l'Union européenne, "nous poussent à remettre en doute l'efficacité de ces mécanismes".

18.08.2009  RIA Novosti

Soukhoum, L'arraisonnement par la Géorgie d'un navire turc faisant route vers l'Abkhazie s'inscrit dans la politique de Tbilissi visant à déstabiliser la situation dans la région, selon le ministère abkhaz des Affaires étrangères.

"Le 17 août dernier, la garde côtière géorgienne a arraisonné, dans les eaux neutres, le pétrolier Buket battant pavillon turc, qui se dirigeait vers le port de Soukhoum. Le navire a été remorqué dans le port de Poti, en Géorgie", lit-on dans un communiqué du ministère dont RIA Novosti a obtenu copie.

"La partie abkhaze se réserve le droit d'appliquer les mesures qui s'imposent afin de défendre les cargaisons acheminées vers l'Abkhazie et rejette la responsabilité de conséquences éventuelles sur la partie géorgienne", souligne le document.

La diplomatie abkhaze accuse les autorités géorgiennes "d'utiliser toutes les méthodes de pression politique et économique sur l'Abkhazie" et constate que cet acte de violence a été commis malgré la présence de nombreux observateurs internationaux.

"L'absence de réaction adéquate de la part de la communauté internationale est considérée par la partie abkhaze comme une tendance manifeste à encourager la politique agressive de la Géorgie, ce qui pourrait exacerber les tensions dans la région", indique le communiqué du ministère abkhaz des Affaires étrangères.

Selon le directeur des Messageries abkhazes Zaour Ardzinba, le Buket transportait plus de 3.000 tonnes d'essence et 775 tonnes de fioul.

C'est la troisième fois en 2009 que la partie géorgienne détourne un cargo civil turc faisant route vers l'Abkhazie.

Tbilissi ne reconnaît pas la souveraineté territoriale de l'Abkhazie et considère le transport non autorisé de cargaisons par mer vers Soukhoum comme une dérogation à la législation géorgienne.

18.08.2009  RIA Novosti

Paris, Le secrétaire général du Conseil de l'Europe (CE) Terry Davis a dénoncé l'attentat terroriste en Abkhazie qui a emporté, mercredi, la vie de deux habitants locaux, lit-on dans un communiqué du CE.

Le jour de la visite du premier ministre russe Vladimir Poutine en Abkhazie, une explosion a eu lieu à Gagra, tuant deux personnes et en blessant trois: une femme, son époux et son enfant qui ont tous été hospitalisés. Quatre autres personnes ont demandé une aide médicale.

Selon M.Davis, la semaine dernière, de nombreuses organisations internationales ont exprimé la crainte de "voir les propos des responsables politiques russes et géorgiens provoquer une reprise des violences à l'occasion du premier anniversaire de la guerre entre ces deux pays".

"J'ai été rassuré par le fait que la commémoration de cette date s'était déroulée sans violences, mais nous devons dénoncer les explosions perpétrées ces derniers jours en Abkhazie", a affirmé le secrétaire général du Conseil de l'Europe.

Ces explosions "sont bel et bien des attentats terroristes. Or, chacun, dans le Caucase du Sud, doit comprendre que le terrorisme est un crime inadmissible dans l'Europe de nos jours", a-t-il souligné.

14.08.2009  RIA Novosti