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Abkhazie/Ossétie:
pression de l'UE sur Minsk pour le dissuader de reconnaître les
républiques (source MID) |
Moscou,
Moscou qualifie de pression sur la Biélorussie la déclaration de Karel
Schwarzenberg, chef de la diplomatie tchèque posant comme préalable à
l'adhésion de Minsk au Partenariat oriental la non-reconnaissance de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, selon une source diplomatique russe.
La République tchèque exerce actuellement
la présidence tournante de l'UE.
Le 23 février, à l'issue du Conseil des
ministres des Affaires étrangères des pays de l'Union européenne à
Bruxelles, cinq Etats de l'espace postsoviétique - l'Arménie,
l'Azerbaïdjan, la Géorgie, La Moldavie et l'Ukraine - ont été conviés à
adhérer au programme de coopération Partenariat oriental. Il a également
été annoncé que la Biélorussie pourrait elle aussi être admise au nombre
des participants. Néanmoins, le même jour, Karel Schwarzenberg a déclaré
lors de la séance du Conseil de l'UE, que la reconnaissance par la
Biélorussie de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud placerait Minsk "en
dehors du contexte européen" et compliquerait la participation
éventuelle de cet Etat au programme de Partenariat oriental.
Le Parlement biélorusse examinera de 2
avril la question de la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie
et de l'Ossétie du Sud. La Russie a reconnu leur indépendance en août
2008.
"La déclaration du ministre tchèque des
Affaires étrangères Karel Schwarzenberg, selon laquelle "la
reconnaissance par la Biélorussie de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud
placerait Minsk dans une situation extrêmement complexe quant à la
participation de cet Etat au programme de Partenariat oriental de l'UE
est politiquement choquante", a souligné la source.
Le diplomate a noté que les propos de
M.Schwarzenberg "débordaient le cadre des convenances diplomatiques et
ressemblaient à un ultimatum digne de la guerre froide".
"Les motifs de cette déclaration sont
absolument clairs. En paroles, la présidence tchèque prône le
renforcement de la coopération avec la Russie, le dialogue entre la
Géorgie, l'Abkhazie, l'Ossétie du Sud dans le cadre des discussions de
Genève. Mais dans les faits, elle cherche à enfoncer le coin entre la
Russie et la Biélorussie, à placer Minsk dans une situation
inconfortable", a expliqué la source.
Le diplomate russe a indiqué que la
déclaration de Karel Schwarzenberg ne saurait être qualifiée autrement
que de "pression grossière de la part de la présidence de l'UE sur
l'Etat souverain qu'est la Biélorussie".
Cette approche contre-productive et
confrontationnelle n'est pas à même de contribuer à la compréhension
mutuelle et au dialogue dans le cadre du processus de Genève", a conclu
le diplomate russe de haut rang.
27.02.2009
RIA Novosti
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Minsk vs UE:
Partenariat oriental contre non-reconnaissance de l'Abkhazie/Ossétie
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L'Union européenne a adressé hier un
ultimatum à Minsk: en cas de reconnaissance de l'indépendance de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, la Biélorussie sera écartée du
programme de "partenariat oriental", qui ouvre la porte au rapprochement
avec l'UE, lit-on mercredi dans les quotidiens Nezavissimaïa gazeta et
Kommersant.
Les experts biélorusses estiment que le
président Loukachenko tentera de maintenir le plus longtemps possible
l'équilibre entre l'Orient et l'Occident.
Le sommet constitutif du Partenariat
oriental devrait se dérouler le 7 mars. Dans le cadre de l'organisation,
l'UE envisage d'octroyer d'ici 2013 350 millions d'euros aux six
républiques de l'ancienne URSS (l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie,
la Géorgie, la Moldavie et l'Ukraine) sous forme d'aide financière
supplémentaire.
Les déclarations abruptes des
fonctionnaires de l'UE en matière de reconnaissance par Minsk de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie pourraient constituer un nouveau
problème dans les relations entre Moscou et Bruxelles. "Il s'agit d'une
pression politique ouverte sur un Etat souverain, à savoir la
Biélorussie", a indiqué mardi à la presse le représentant permanent de
la Russie auprès de l'UE Vladimir Tchijov. "Et c'est à Minsk de choisir
comment il faut réagir à cette pression".
Obligé de faire un choix difficile, la
Biélorussie s'abstient toujours de répondre directement et de dire si
elle va agir contre la volonté de Bruxelles. Quant au président
biélorusse, il a fait comme si personne n'exerçait de pression sur son
pays. "On ne nous a imposé aucune condition supplémentaire", a déclaré
hier Alexandre Loukachenko en commentant la visite de la semaine
prochaine du Haut représentant de l'UE pour la politique étrangère et de
sécurité commune Javier Solana.
L'analyste politique biélorusse Valeri
Karbalevitch considère la politique d'équilibre entre l'Orient et
l'Occident comme "optimale et pour le moment fructueuse" et estime que
M. Loukachenko la suivra le plus longtemps possible. "Une telle
politique apporte toujours des résultats", souligne-t-il. Son efficacité
est prouvée, selon lui, par l'octroi simultané à la Biélorussie des
crédits de la Russie et du FMI.
M. Karbalevitch n'a pu dire quand cette
politique d'équilibre cesserait. Selon lui, la volonté de l'UE de "tirer
la Biélorussie de la zone d'influence géopolitique de la Russie" est
aussi forte que la résolution de Moscou de garder Minsk dans son orbite.
25.02.2009
RIA Novosti
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UE: Prague veut
interdire Minsk de Partenariat oriental en cas de reconnaissance de
l'Abkhazie |
Soukhoum, La déclaration du chef de
la diplomatie tchèque, Karel Schwarzenberg, dont le pays préside l'Union
européenne, sur la réaction de l'UE à une éventuelle reconnaissance par
Minsk de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud remet en cause les
discussions de Genève, indique mardi le ministère abkhaz des Affaires
étrangères.
Lundi dernier, M.Schwarzenberg a remis en
doute l'intégration de la Biélorussie dans le programme si Minsk
reconnaissait l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
"Une telle prise de position du ministre
tchèque des Affaires étrangères contredit l'accord Medvedev-Sarkozy,
signé après les événements d'août dernier en Ossétie du Sud, tout en
nous permettant de considérer le rôle de l'Union européenne dans le
règlement du conflit abkhazo-géorgien comme partial et inutile", lit-on
dans un communiqué de la diplomatie abkhaze.
Le ministère abkhaz des Affaires
étrangères souligne que la question de la reconnaissance était une
affaire intérieure de la Biélorussie.
A cette occasion, le ministère se déclare
disposé à revoir les conditions de la participation de l'Union
européenne à l'établissement d'un dialogue de paix entre la Géorgie et
l'Abkhazie, ainsi que dans les mécanismes de prévention des incidents,
concertés lors des discussions de Genève sur la sécurité dans le Caucase
du Sud dont le dernier round a eu lieu les 17 et 18 février 2009.
Ces discussions ont réuni les
représentants de l'ONU, de l'Union européenne, de l'Organisation pour la
sécurité et la coopération en Europe, de la Russie, des Etats-Unis, de
la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
24.02.2009
RIA Novosti
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Caucase du Sud:
prochaine rencontre genevoise au printemps (UE) |
Genève, Le prochain round des
discussions de Genève sur la sécurité dans le Caucase du Sud aura lieu
au printemps, sa date exacte sera fixée ultérieurement, a indiqué
mercredi lors d'une conférence de presse à Genève l'ambassadeur
itinérant de l'Union européenne Pierre Morel.
"Les participants aux consultations ont
convenu de se rencontrer à Genève au printemps, la date est à préciser.
Ceci est lié à un calendrier très chargé", a expliqué M.Morel à l'issue
du quatrième round des consultations qui se sont déroulées au Palais des
Nations.
Celles-ci ont réuni les représentants de
l'ONU, de l'Union européenne, de l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe, de la Russie, des Etats-Unis, de la Géorgie, de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
Selon lui, la préparation du prochain tour
comportera des déplacements sur le terrain et des contacts avec les
représentants des différentes parties.
18.02.2009
RIA Novosti
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Genève :
vers un nouveau statu quo dans le Caucase du Sud |
Par Sergueï Markedonov, pour RIA Novosti
Le 18 février, au Palais des Nations de
Genève, a pris fin le quatrième round des consultations sur la sécurité
et la stabilité dans le Caucase du Sud - c’est le nom donné, dans les
milieux diplomatiques, aux pourparlers sur un nouveau statu quo dans
cette région de conflit. Les délégations de la Russie, de la Géorgie, de
l’Abkhazie, de l’Ossétie du Sud et des Etats-Unis, ainsi que les
représentants de l’ONU, de l’Union européenne et de l’Organisation pour
la sécurité et la coopération en Europe (OSCE) ont participé à ces
consultations. Il est à noter que les Abkhazes et les Ossètes ne
représentent pas officiellement leurs Etats. Selon les ententes
intervenues, ils interviennent à titre individuel mais, en réalité, ce "politiquement
correct" est destiné à aider la délégation officielle géorgienne à "sauver
la face". Il est parfaitement clair pour tout le monde, y compris les
représentants de Tbilissi, que, sans l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, les
discussions de Genève n’auraient pas de sens.
En termes sportifs, nous dirions que le
quatrième round n’a pas donné de vainqueur (pas plus, du reste, que les
trois rounds précédents). C’est, probablement, le bilan principal des
pourparlers, mais quelques tendances importantes ont été relevées (ou,
plus précisément, confirmées) au cours de cette rencontre.
Tout d’abord, les discussions sont passées
de l’action idéologique (comme c’était le cas au début) au travail de
routine des diplomates. Lors de ce quatrième round, elles se sont
déroulées dans deux groupes thématiques et en séance plénière. Le
premier groupe s’est penché sur les questions de sécurité. Il est à
noter que ni le statut de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, ni les
problèmes globaux du règlement pacifique, qu’il était évidemment
impossible de résoudre en deux jours, n’ont été mis au coeur des
discussions. Celles-ci ont porté sur l’organisation d’un monitoring
acceptable et l’élaboration de mécanismes destinés à prévenir de
nouveaux incidents. A cette fin, les représentants de la Géorgie, de la
Russie, de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud ont notamment reçu la
recommandation de se rencontrer chaque semaine dans le village géorgien
d’Ergneti.
Le deuxième groupe a concentré son
attention sur les aspects humanitaires (réfugiés, déplacés), et non sur
les problèmes politiques et juridiques. La question essentielle étant, à
cet égard, la libre circulation du fret humanitaire.
Il convient de souligner que la rhétorique
des fonctionnaires qui participent aux pourparlers devient de plus en
plus douce et constructive, d’un round à l’autre. Personne n’évoque plus
les "cadavres politiques", les "régimes criminels", les "occupants" et
les "lignes rouges". Chaque nouveau round des pourparlers de Genève
n’est plus considéré comme une bataille diplomatique. De plus, on peut
constater que l’intérêt des médias (russes et européens) pour cet
événement diminue. Le sujet des pourparlers est devenu trop "technique".
Il intéresse donc, avant tout, les experts qui suivent les processus
politiques dans le Caucase. Alors que pendant le premier round, les
diplomates géorgiens avaient catégoriquement refusé de traiter avec des
"séparatistes agressifs", en revanche, lors du quatrième, ils ont déjà
établi des mécanismes concrets de travail commun au sein des groupes
thématiques. Les passions se sont apaisées. Cela profite, en premier
lieu, à l’Abkhazie et l’Ossétie du Sud, qui rehaussent indirectement
leur statut, pas à pas. Elles tentent également de faire preuve, d’un
round à l’autre, d’un meilleur esprit constructif.
Ainsi, les Abkhazes ont préparé des
propositions concrètes pour les discussions de février, visant à faire
des rencontres de Genève un mécanisme permanent, en remplacement du
Groupe des amis du Secrétaire général de l’ONU pour la Géorgie (dont
faisaient partie la Grande-Bretagne, l’Allemagne, la France, les
Etats-Unis et, jusqu’à août 2008, la Russie). Ce travail de routine et
les propositions constructives contribuent mieux à la reconnaissance, de
facto, des deux républiques qu’une "vague de reconnaissances" émanant
d’Etats d’Afrique ou d’Amérique latine.
A présent, nombreux sont ceux à qui il
apparaît clairement que le processus de Genève, c’est "du sérieux", et
pour longtemps. Les illusions (particulièrement bien ancrées en Géorgie),
selon lesquelles les deux conflits caucasiens seraient quelque chose
d’unique, n’ayant rien à voir avec Chypre, les Balkans ou le
Proche-Orient, et pourraient être réglés rapidement pour peu que "Moscou
fasse preuve de bonne volonté", se dissipent. A vrai dire, la
compréhension du fait que, quel que soit le statut d’un territoire
litigieux ou le drapeau qui y flotte, sa population doit bénéficier des
droits de l’homme élémentaires, peut être considérée aussi comme un
résultat intermédiaire des pourparlers.
Un dernier point, enfin, et non le moindre.
Pour Moscou, la continuation des pourparlers de Genève est un moment
important du développement des rapports avec l’Occident. Tout en étant
devenu un prétendant au statut de puissance "révisionniste" après avoir
reconnu l’indépendance de l’Abkhazie et de l’Ossétie du Sud, Moscou
voudrait néanmoins conserver le statu quo là où c’est possible. La
Russie l’a prouvé dans le processus de règlement du conflit du
Haut-Karabakh en prenant l’initiative de signer la déclaration de Moscou.
Cela se voit bien, dans ses rapports avec l’Occident, non pas dans un
document précis, mais si l’on considère les thèses et les déclarations
dans leur ensemble. A présent, Moscou essaie de protéger un nouveau
statu quo dans le Caucase du Sud. Les pourparlers de Genève l’aident en
cela.
Les Occidentaux ne voient plus la "guerre
des cinq jours" et ses conséquences tout en blanc ou tout en noir. Les
Etats-Unis aussi bien que l’UE sont disposés à examiner les problèmes du
Caucase avec la Russie, au lieu d’isoler cette dernière. Les discussions
ont débuté, mais nul ne sait quand elles prendront fin.
Sergueï Markedonov est chef du
département des relations interethniques à l’Institut d’analyse
politique et militaire de Russie.
18.02.2009
Nouvelles d'Arménie
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Reconnaissance
Abkhazie/Ossétie: Minsk pèse le pour et le contre (ministre) |
Minsk,
La Biélorussie n'a pas encore pris sa décision définitive sur la
reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, a déclaré lundi son
ministre des Affaires étrangères, Sergueï Martynov.
Ces républiques ont été reconnues par
Moscou fin août 2008.
"Nous étudions très attentivement les
évolutions en Ossétie du Sud et en Abkhazie. La situation y reste très
délicate, c'est pourquoi nous n'avons pas encore pris la décision visant
à reconnaître ou non ces républiques", a indiqué M. Martynov dans un
entretien au journal allemand Frankfurter Allgemeine.
Le ministre biélorusse a rappelé que les
six pays membres de l'Organisation du Traité de sécurité collective (Arménie,
Kazakhstan, Kirghizstan, Ouzbékistan, Russie et Tadjikistan) avaient
condamné les actes de la Géorgie en août 2008.
16.02.2009
RIA Novosti
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Abkhazie-Géorgie/ONU:
la prorogation de la mission contribuera à la stabilisation (diplomatie
russe) |
Moscou, La résolution du Conseil de
sécurité de l'Organisation des Nations Unies sur la prorogation du
mandat de la mission en Abkhazie et en Géorgie contribuera au maintien
de la stabilité dans la région, lit-on dans un communiqué publié samedi
par le ministère russe des Affaires étrangères (MID).
Le 13 février dernier, le Conseil de
sécurité de l'ONU a voté à l'unanimité la résolution 1866 sur le
prolongement de quatre mois du mandat de la mission onusienne en
Abkhazie et en Géorgie.
Ladite résolution du Conseil de sécurité
renferme toute une série de dispositions de principe reflétant de
nouvelles réalités issues de la crise d'août dernier dans cette région,
estime la diplomatie russe.
Ainsi, le Conseil de sécurité s'est
notamment prononcé en faveur du plan Medvedev-Sarkozy du 12 août 2008 et
des mesures proposées le 8 septembre dernier pour le mettre en
application.
"La résolution exhorte les parties à
s'abstenir de recourir à la force lors du règlement de litiges, ce qui
est l'un des points majeurs des ententes évoquées entre les présidents
russe et français", dit le document du Département de l'Information et
de la Presse du MID.
"Il est évident que cet appel est adressé
en premier lieu à la Géorgie qui avait déclenché une agression contre
l'Ossétie du Sud", stipule le communiqué de la diplomatie russe.
14.02.2009
RIA Novosti
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Abkhazie:
Hammarberg préconise une présence permanente de l'ONU |
Moscou, A l'issue de sa quatrième
mission de suivi dans les zones touchées par le conflit d'août dernier,
le commissaire européen aux droits de l'homme Thomas Hammarberg a
préconisé une assistance permanente et constructive de l'ONU en Abkhazie
au-delà du 15 février 2009, date à laquelle le mandat actuel de la
mission expire.
Le Conseil de sécurité de l'Organisation
des Nations Unies a adoptée vendredi à l'unanimité une résolution sur la
prorogation de quatre mois du mandat de la mission en Géorgie et en
Abkhazie.
"Tous les interlocuteurs que j'ai
rencontré ont souligné le besoin d'avoir une présence internationale en
Abkhazie", a déclaré le commissaire Hammarberg, cité vendredi par le
service de presse du Conseil de l'Europe.
"Une extension purement technique de la
mission de l'ONU pour quelques mois n'est pas suffisante. La présence de
l'ONU doit être essentielle et significative également concernant la
sécurité, l'aide humanitaire et la protection des droits de l'homme
qu'il convient de fournir à la population", a-t-il souligné dans une
conférence de presse à l'issue de sa mission de trois jours (9-11
février derniers) sur le terrain.
Le Commissaire a également demandé à
toutes les parties concernées de donner aux organisations
internationales un accès libre et total à l'ensemble des zones touchées
par la guerre, à partir de toutes les directions et à tout moment, afin
que les populations déjà victimes de la guerre puissent recevoir
l'assistance humanitaire qui leur est nécessaire, y compris
l'approvisionnement en nourriture et un logement convenable en tant
qu'éléments d'un niveau de vie satisfaisant.
"Il est également impératif que les
personnes déplacées soient informées [...] de leurs droits, et qu'elles
soient consultées lors de la mise en place de toute forme d'assistance
prévue pour elles", a conclu le commissaire européen.
13.02.2009
RIA Novosti
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L’OSCE proroge le
mandat de sa mission en Géorgie |
Vienne,
Le Conseil permanent de l'Organisation pour la sécurité et la
coopération en Europe (OSCE) a pris jeudi la décision de proroger la
présence des observateurs militaires de l'OSCE en Géorgie, rapporte le
service de presse de l'organisation.
"Le Conseil permanent a décidé de proroger
jusqu'au 30 juin 2009 sa décision n° 861 du 19 août 2008, sans préjudice
des futures décisions du Conseil permanent relatives à la présence de
l'OSCE dans la région", indique le communiqué mis en ligne sur le site
de l'OSCE.
"La décision de proroger le mandat des
observateurs montre que tous les Etats sont conscients que l'OSCE joue
un rôle important dans les efforts internationaux visant à assurer une
stabilité durable dans la région", a déclaré la ministre grecque des
Affaires étrangères, Dora Bakoyannis, dont le pays préside l'OSCE.
Lors d'une réunion du Conseil permanent le
22 décembre 2008, la Russie s'est opposée à la prorogation du mandat de
la mission de l'OSCE en Géorgie, qui devait expirer début janvier 2009.
Moscou estime que l'OSCE doit déployer des missions distinctes en
Ossétie du Sud et en Abkhazie, compte tenu des nouvelles réalités
apparues dans le Caucase du sud après les événements d'août dernier.
12.02.2009
RIA Novosti
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Ossétie/Abkhazie:
Moscou espère le succès de la rencontre de Genève |
Moscou, Le ministère russe des
Affaires étrangères espère le succès du prochain round de discussions
sur l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, qui aura lieu à Genève les 17 et 18
février, a déclaré le jeudi chef adjoint de la diplomatie russe, Grigori
Karassine.
"Nous espérons que ce sera un succès. Il
est temps, pour Tbilissi et d'autres capitales, d'examiner attentivement
la situation, afin de comprendre que tout le monde a besoin de stabilité
et de rapports dynamiques avec aussi bien l'Abkhazie que l'Ossétie du
sud", a indiqué le diplomate.
Les consultations ont commencé le 15
octobre 2008 mais leur premier tour a été torpillé par la Géorgie dont
les représentants ont refusé de se mettre à la table des négociations
avec les délégations sud-ossète et abkhaze. La situation avait été
débloquée en novembre, lors du second tour.
Selon le diplomate russe, l'"agenda
géorgien reste dominé par les tentatives musclées visant à revenir aux
méthodes d'avant août 2008".
12.02.2009
RIA Novosti
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Des représentants
européens et américains en visite en Abkhazie |
Soukhoum, De hauts représentants de
l'Union européenne et du département d'Etat américain réaliseront
mercredi une visite d'une journée en Abkhazie, fait savoir le ministère
abkhaz des Affaires étrangères.
Le représentant de l'Union européenne pour
le Caucase du sud Peter Semneby, le chef de la délégation de la
Commission européenne en Géorgie Per Eklund et le conseiller du
département d'Etat américain en charge du règlement des conflits Michael
Carpenter seront reçus par le chef de la diplomatie abkhaze, Sergueï
Chamba.
11.02.2009
RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie
du Sud: garanties de sécurité ou présence militaire russe (Rogozine) |
Moscou, Seules des garanties de
sécurité pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud peuvent permettre à la
Russie de ne pas renforcer sa présence militaire dans ces républiques, a
déclaré mardi le représentant permanent de la Russie auprès de l'OTAN
Dmitri Rogozine.
"Si l'on donne des garanties de sécurité à
nous-mêmes et à nos alliés, y compris à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud
que nous avons été obligés de protéger en août dernier, nous n'aurons
pas besoin de nous préparer militairement. Mais si la situation reste
instable et si le régime du (président géorgien Mikhaïl) Saakachvili
mise sur le règlement militaire des problèmes autour de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud, nous serons malheureusement obligés d'y maintenir
notre présence armée malgré la crise financière", a indiqué M.Rogozine
lors d'une vidéoconférence Moscou-Bruxelles organisée par RIA Novosti.
La Russie a clairement exprimé sa position
à ce sujet au cours de la conférence de Munich sur la sécurité et
pendant les négociations bilatérales. "Tout le monde comprend cette
position de la Russie", a estimé M.Rogozine.
Dimanche dernier, le vice-premier ministre
russe Sergueï Ivanov a réaffirmé devant les participants à la 45ème
conférence de Munich sur la sécurité, que Moscou avait l'intention de
déployer des bases militaires en Abkhazie et en Ossétie du Sud dont
l'indépendance avait été reconnue par la Russie et le Nicaragua.
Moscou a reconnu l'indépendance des deux
républiques après son opération militaire de grande envergure d'août
2008 appelée à imposer la paix à la Géorgie qui avait lancé une
offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant Tskhinval, la
capitale, et tuant des centaines de civils et des soldats de la paix
russes déployés dans la région.
Des pays occidentaux, y compris des États
membres de l'Alliance de l'Atlantique Nord (OTAN), ont accusé la Russie
d'usage disproportionné de la force. Toutefois quelques mois après,
certains hommes politiques européens dont le secrétaire du Conseil de
l'Europe Terry Davis ont reconnu que la Géorgie était aussi responsable
de l'aggravation de la situation dans le Caucase.
10.02.2009
RIA Novosti
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Abkhazie/Ossétie:
Ivanov confirme à Munich le déploiement des bases russes |
Munich, Moscou ne reviendra pas sur
sa décision de déployer des bases militaires en Abkhazie et en Ossétie
du Sud, a déclaré dimanche aux journalistes le vice-premier ministre
russe Sergueï Ivanov lors de la 45ème conférence de Munich sur la
sécurité.
"La Russie ne reviendra pas sur sa
décision de reconnaître l'indépendance de ces deux Etats et d'y créer de
petites bases afin de prévenir un cinquième ou sixième recours à la
force de Tbilissi et de résoudre le problème", a-t-il indiqué à l'issue
de négociations avec le vice-président américain Joe Biden.
Les pays occidentaux et l'OTAN ont accusé
la Russie d'usage disproportionné de la force. Quelques mois plus tard,
certains hommes politiques européens ont toutefois reconnu que Tbilissi
était aussi responsable de l'aggravation de la situation dans le Caucase.
09.02.2009
RIA Novosti
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Prochaine
rencontre genevoise sur le Caucase du Sud: l'Abkhazie confirme sa
participation |
Soukhoum, L'Abkhazie a confirmé sa
participation au quatrième round des Discussions genevoises sur la
sécurité en Ossétie du Sud et Abkhazie, prévu les 17-18 février
prochains, rapporte mercredi le ministère abkhaz des Affaires étrangères.
La tenue de discussions internationales
sur le règlement du conflit dans le Caucase du Sud s'inscrit dans le
prolongement du plan des présidents russe et français, Dmitri Medvedev
et Nicolas Sarkozy.
Le 15 octobre dernier, la première
rencontre genevoise sur le Caucase du Sud a été un échec, car la Géorgie
a refusé de s'asseoir à la table des négociations avec l'Ossétie du Sud
et l'Abkhazie qu'elle considère toujours comme parties intégrantes de
son territoire. La Russie, qui a reconnu l'indépendance des deux
républiques, a souligné à maintes reprises que les discussions sur la
situation dans la région n'avaient pas de sens en leur absence.
Le deuxième round de discussions qui s'est
déroulé au Palais des Nations à Genève au niveau des groupes de travail
a associé les représentants de l'ONU, de l'Union européenne, de
l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, de la
Russie, des Etats-Unis, de la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du
Sud. Ce deuxième tour a en revanche été plus fructueux, mais le
troisième n'a apporté aucun résultat concret.
Le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï
Chamba a reçu mercredi à Soukhoum l'ambassadeur itinérant de l'Union
européenne Pierre Morel et le représentant spécial du secrétaire général
de l'Organisation des Nations Unies pour la Géorgie Johan Verbeke.
L'entretien a porté sur les questions relatives au quatrième round des
Discussions genevoises sur la sécurité en Ossétie du Sud et Abkhazie.
04.02.2009
RIA Novosti
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