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Une haute
responsable de l'APCE les 13 et 14 mars en Ossétie du Sud |
Moscou,
La Néerlandaise Corien Jonker, présidente de la commission de
l'Assemblée parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) pour la
migration, les réfugiés et la population, est attendue les 13 et 14 mars
à Tskhinval, a fait savoir à RIA Novosti un porte-parole de l'APCE.
Elle doit visiter les environs de Tskhinval et d'Akhalgor et rencontrer
sur le terrain les autorités de fait de l'Ossétie du Sud, y compris le
délégué aux droits de l'homme David Sanakoïev, ainsi que des
représentants du Comité international de la Croix-Rouge (CICR).
Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a lancé une offensive militaire
contre l'Ossétie du Sud, ravageant Tskhinval, la capitale, et tuant des
centaines de civils ainsi que des soldats de la paix russes déployés
dans cette république autoproclamée. La Russie a opposé une riposte
militaire de grande envergure destinée à contraindre la Géorgie à la
paix avant de reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud
et de l'Abkhazie.
Réunie en janvier dernier à Strasbourg
pour sa session d'hiver, l'APCE a condamné la reconnaissance russe de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, s'abstenant toutefois de toute
sanction à l'égard de Moscou. Elle doit revenir au dossier pendant la
session de printemps.
10.03.2009 RIA Novosti
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Sécurité en Europe:
Bruxelles salue l'idée d'un "Helsinki bis" |
Bruxelles,
La commissaire européenne aux Relations extérieures, Benita
Ferrero-Waldner, a salué lundi à Londres l'idée d'un traité de sécurité
en Europe formulée par le président russe Dmitri Medvedev, qualifiant ce
projet de "Helsinki bis".
"Helsinki bis devrait être considéré comme
une chance plutôt que comme une menace", a déclaré Mme Ferrero-Waldner,
citée par le service de presse de la Commission européenne.
Selon la diplomate, l'initiative russe
offre une possibilité d'aboutir à une série de compromis, notamment sur
le retrait des forces russes de Transnistrie, d'Abkhazie et d'Ossétie du
Sud.
Le président Medvedev a formulé en juin
2008 à Berlin l'idée d'un traité de sécurité en Europe dont les piliers
sont le respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des
Etats, le non-recours à la force armée, le contrôle des armements et le
principe selon lequel aucune organisation internationale n'a le droit
exclusif d'assurer la sécurité en Europe.
10.03.2009 RIA Novosti
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Abkhazie/Ossétie:
Moscou dénonce les pressions européennes sur Minsk (Tchijov) |
Athenes, Les pressions de l'Union
européenne (UE) sur la Biélorussie pour la faire renoncer à la
reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud sont inadmissibles,
a déclaré vendredi à Athènes le délégué permanent russe auprès de l'UE
Vladimir Tchijov.
"Nous tenons compte de la position de
l'Union européenne quant à la reconnaissance de ces nouveaux pays. Nous
n'exerçons de pressions ni sur l'Union européenne ni sur personne
d'autre. Reconnaître ces pays est un droit souverain de chaque pays", a
souligné M.Tchijov qui a donné dans la capitale grecque une conférence
sur les relations Russie-UE.
"Mais je constate des pressions politiques
évidentes de la part de l'Union européenne, notamment sur la Biélorussie,
en subordonnant ses perspectives européennes à la non-reconnaissance de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. A mon sens, de telles pressions
politiques sont parfaitement inadmissibles. Elles me rappellent la
"guerre froide", a ajouté le diplomate.
La commissaire européenne chargée des
relations extérieures et de la politique de voisinage Benita
Ferrero-Waldner a déclaré antérieurement que la reconnaissance des
anciennes provinces géorgiennes entraverait le rapprochement
UE-Biélorussie.
Le parlement biélorusse doit se prononcer
le 2 avril sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud, reconnue jusqu'à présent par la Russie et le
Nicaragua.
La Russie a reconnu l'Abkhazie et
l'Ossétie du Sud après les événements d'août dernier, quand l'armée
géorgienne avait lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud,
détruisant Tskhinval, la capitale, et tuant des centaines de civils et
des soldats de la paix russes déployés dans cette république
autoproclamée. La Russie a opposé une riposte militaire de grande
envergure destinée à contraindre la Géorgie à la paix avant de
reconnaître le 26 août l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de
l'Abkhazie.
Le 23 février, lors d'une réunion des
ministres des Affaires étrangères de l'UE, le chef de la diplomatie
tchèque Karel Schwarzenberg a averti que si la Biélorussie reconnaissait
l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, elle se mettrait "hors
du contexte européen" et compliquerait sa propre adhésion au programme
de Partenariat oriental.
Le Partenariat oriental est un forum
multinational formé par les Etats membres de l'UE et six Etats d'Europe
orientale et du Caucase du Sud: l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie,
la Géorgie, la République de Moldavie et l'Ukraine. Ce projet qui, sans
prévoir de perspectives d'adhésion, suppose un rapprochement politique
et économique, doit être officiellement lancé le 7 mai prochain à Prague
lors d'un sommet de l'UE. Dans le cadre du programme, les six
ex-républiques soviétiques doivent toucher d'ici 2013 jusqu'à 350
millions d'euros d'aide financière.
06.03.2009 RIA Novosti
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Abkhazie / Ossétie:
Moscou proteste contre les pressions européennes sur la Biélorussie |
Moscou,
La Russie a accusé vendredi la présidence tchèque de l'UE d'avoir fait
pression sur la Biélorussie en subordonnant son intégration européenne à
la non-reconnaissance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.
"La déclaration de M. Schwarzenberg est
une manifestation publique brutale des pressions de la part de l'UE sur
la Biélorussie. Minsk se voit proposer, sous une forme d'ultimatum
inacceptable, de renoncer à son droit souverain de prise de décision
dans les grandes questions de la politique étrangère contre une chance
de rapprochement avec l'Europe", s'est insurgé Grigori Karassine,
vice-ministre russe des Affaires étrangères, dans une interview publiée
par le quotidien russe Izvestia.
Selon M. Karassine, les propos du ministre
tchèque "mettent en péril les discussions de Genève" sur le statut de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud menées sous l'égide de l'UE.
Le parlement biélorusse doit se prononcer
le 2 avril sur la reconnaissance de l'indépendance de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud, reconnue jusqu'à présent par la Russie et le
Nicaragua.
Le 23 février, lors d'une réunion des
ministres des Affaires étrangères de l'UE, le chef de la diplomatie
tchèque Karel Schwarzeberg a averti que si la Biélorussie reconnaissait
l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, elle se mettrait "hors
du contexte européen" et compliquerait sa propre adhésion au programme
de Partenariat oriental.
La commissaire européenne chargée des
relations extérieures et de la politique de voisinage, Benita
Ferrero-Waldner, a pour sa part déclaré que la reconnaissance des
anciennes provinces géorgiennes entraverait le rapprochement
UE-Biélorussie.
Le Partenariat oriental est un forum
multinational formé par les Etats membres de l'UE et six Etats d'Europe
de l'Est et du Caucase du Sud: l'Arménie, l'Azerbaïdjan, la Biélorussie,
la Géorgie, la République de Moldavie et l'Ukraine. Ce projet qui, sans
prévoir de possibilité d'adhésion, suppose un rapprochement politique et
économique, doit être officiellement lancé le 7 mai prochain à Prague
lors d'un sommet de l'UE. Dans le cadre du programme, les six
ex-républiques soviétiques doivent toucher d'ici 2013 jusqu'à 350
millions d'euros d'aide financière.
06.03.2009 RIA Novosti
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Sergueï Bagapch à
Moscou pour parler économie |
Moscou,
Le président abkhaz Sergueï
Bagapch s'est rendu à Moscou pour une visite de travail de deux jours
axée sur l'économie, a déclaré mercredi à RIA Novosti le chef de la
diplomatie abkhaze Sergueï Chamba, interrogé par téléphone depuis
Soukhoum.
"Mercredi et jeudi, M. Bagapch aura à
Moscou plusieurs rencontres officielles pour aborder, entre autres, des
problèmes de la coopération économique entre l'Abkhazie et la Russie. Le
5 mars, il doit s'entretenir avec le ministre des Affaires étrangères
Sergueï Lavrov", a précisé M. Chamba.
04.03.2009 RIA Novosti
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Israël a repris
ses fournitures d'armes à la Géorgie (président sud-ossète) |
Moscou,
La Géorgie rétablit activement son potentiel militaire après de conflit
du mois d'août 2008, et notamment par le biais des livraisons d'armes
israéliennes, a déclaré le président sud-ossète Edouard Kokoïty dans une
interview au quotidien Rossiïskaïa gazeta.
"Le militarisme géorgien ne s'est pas
apaisé, il se renforce. Par exemple, la Géorgie a totalement rétabli sa
flotte. Bien plus, elle a reçu en dotation 8 navires de guerre. De plus
le pays a commandé ferme des ensembles français de DCA, des systèmes de
radars, des radars tridimensionnels, qui sont des radars mobiles à rayon
d'action moyen, ainsi de des systèmes Ground Master-400. Passant outre
ses engagements antérieurs à cesser de vendre des armements à la Géorgie,
Israël a repris ses fournitures à ce pays", a dit Edouard Kokoïty.
Selon le président Kokoïty, les
observateurs de l'OSCE seront incapables d'empêcher une nouvelle
agression.
"Nous n'avons aucune confiance en l'OSCE.
Elle ne nous a toujours pas expliqué de manière plausible pourquoi, dans
la nuit du 7 au 8 août 2008, juste avant le début des hostilités et le
pilonnage de la ville (Tskhinvali, la capitale de l'Ossétie du Sud -
ndlr), les observateurs ont soudainement abandonné leurs positions, a
dit le président sud-ossète. - la position de l'OSCE demeure immuable.
Récemment, le responsable des observateurs européens a déclaré à qui
voulait l'entendre, qu'ils n'étaient déployés dans la région que pour
empêcher la reconnaissance internationale de l'Abkhazie et de l'Ossétie
du Sud. Dans ces conditions, de quelle absence de préjugés,
d'impartialité, de neutralité de d'objectivité peut-il encore être
question?".
Evoquant d'éventuelles provocations de la
part de la Géorgie, Edouard Kokoïty n'a pas exclu la possibilité de
sabotage des infrastructures des sites, notamment des gazoducs.
L'armée géorgienne est intervenue dans la
nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud. Elle a pilonné Tskhinval,
la capitale, à coups de lance-roquettes multiples Grad, détruisant la
ville et tuant 1.492 civils, selon les autorités sud-ossètes. La Russie
a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à
imposer la paix à la Géorgie, que certains responsables politiques
occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force armée. A
cet effet, elle a introduit dans la région 10.000 militaires et des
centaines d'unités de matériel de guerre pour appuyer les 600 soldats de
la paix qui s'y trouvaient déjà et protéger la population civile de
l'Ossétie du Sud, dont une forte proportion possède la citoyenne russe.
Après 5 jours de combats acharnés, les troupes russes ont délogé les
militaires géorgiens de la région. Le 12 août, le président russe Dmitri
Medvedev a annoncé la fin de l'opération et le 18 août Moscou a commencé
le retrait de ses troupes vers les positions établies en 1999 par la
Commission mixte de contrôle pour le règlement du conflit
osséto-géorgien.
Contrairement aux données communiquées par
les autorités sud-ossètes faisant état de plus de 1500 tués, le Comité
d'instruction du Parquet de la Fédération de Russie ne reconnaît que la
mort de 162 habitants de la république et de 48 militaires russes.
A la fin du mois d'août, la Russie a
reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. En riposte,
Tbilissi a rompu les relations diplomatiques avec Moscou et proclamé
territoires occupés les deux républiques transcaucasiennes.
Si l'OTAN et certains pays
occidentaux ont à l'époque violemment critiqué la Russie pour avait fait
un usage exagéré de la force, quelques mois plus tard, certains
politiques européens ont reconnu la responsabilité de la Géorgie dans
l'aggravation de la situation dans la région.
04.03.2009 RIA Novosti
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L'Abkhazie met en
doute l'impartialité de la mission d'enquête européenne |
Moscou,
L'Abkhazie ne croit pas à
l'impartialité de la mission européenne chargée d'enquêter sur les
causes du conflit caucasien d'août dernier, a déclaré lundi à RIA
Novosti le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba.
"Nous avons beaucoup de doutes quant à
l'objectivité des évaluations de cette mission, car nous connaissons la
position des principaux pays occidentaux, Etats-Unis en tête. Je pense
que, malgré le grand estime que nous avons pour certains membres de la
délégation, ils (les Européens) finiront par donner les résultats qu'on
leur demande", a indiqué M. Chamba, interrogé par téléphone depuis
Soukhoumi en prévision d'une visite de la mission européenne en Abkhazie.
Selon le ministre, les Etats-Unis et l'UE,
partenaires de longue date de la Géorgie qui ont contribué à sa
militarisation, "doivent eux aussi assumer leurs responsabilités".
Une mission d'enquête internationale sous
l'égide de l'UE travaille depuis le 2 décembre dernier pour élucider
objectivement les causes du conflit osséto-géorgien d'août 2008. La
Suissesse Heidi Tagliavini, chef de la mission, est attendue lundi à
Soukhoum pour une visite de trois jours. Elle doit notamment
s'entretenir avec le président Sergueï Bagapch, le secrétaire du Conseil
de sécurité Stanislav Lakoba, le vice-ministre de la Défense Garri
Koupalba, le vice-président Raoul Hadjimba et les responsables de la
mission locale de l'ONU. La mission se rendra ensuite à Tskhinval,
capitale de l'Ossétie du Sud.
02.03.2009 RIA Novosti
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