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Ossétie du
Sud-Abkhazie: Medvedev a signé les accords d'amitié |
Moscou, Le président russe Dmitri
Medvedev a signé lundi les lois sur la ratification des accords d'amitié,
de coopération et d'assistance mutuelle avec l'Abkhazie et l'Ossétie du
Sud, rapporte le service de presse du Kremlin.
La Douma (chambre basse du parlement
russe) a ratifié ces accords le 29 octobre et le Conseil de la
Fédération les a approuvés le 12 novembre.
Ces textes prévoient une coopération
étroite en matière de politique étrangère et visent à renforcer la paix,
la stabilité et la sécurité dans le Caucase du Sud, à défendre la
souveraineté, l'intégrité territoriale et la sécurité de l'Ossétie du
Sud et de l'Abkhazie.
Par ailleurs, les accords prévoient la
possibilité pour les Abkhazes et les Sud-Ossètes d'avoir la double
nationalité. Le rouble russe devra devenir la monnaie dans les deux
nouvelles républiques. La ratification de ces traités correspond aux
intérêts de la Russie.
La Russie a reconnu le 26 août dernier
l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et a établi le 9
septembre des relations diplomatiques avec ces deux républiques. Le 17
septembre, elle a signé avec elles des accords d'amitié, de coopération
et d'assistance mutuelle, déjà ratifiés par les parlements abkhaze et
sud-ossète.
24.11.2008 RIA
Novosti
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Abkhazie-Turquie:
lancement d'une coopération dans le domaine religieux (médias) |
Ankara,
La Direction des Affaires religieuses est la première institution de
Turquie à établir un dialogue officiel avec l'Abkhazie, ont annoncé
vendredi les médias turcs.
"Un accord sur les besoins de l'Abkhazie
en théologiens musulmans et la construction de lieux de culte a été
conclu", lit-on dans le quotidien Hürriyet.
L'accord est intervenu lors d'une
rencontre entre le directeur des Affaires religieuses de Turquie Ali
Bardakoglu et le mufti abkhaz Timour Dzyba.
En outre, il est question d'éditer le
Coran en abkhaz sous l'égide de la Direction, poursuit le quotidien turc.
L'Abkhazie a déclaré son indépendance en
août dernier à la suite d'une agression géorgienne contre l'Ossétie du
Sud, ce qui a provoqué une opération militaire russe visant à
contraindre Tbilissi à la paix.
21.11.2008 RIA
Novosti
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Caucase du Sud: les
consultations de Genève, un pas important vers le règlement (diplomatie
allemande) |
Berlin,
Le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a qualifié de
positif le deuxième round de discussions sur le Caucase du Sud, mercredi
dernier à Genève, sous la présidence de l'ONU, de l'Union européenne et
de l'OSCE, rapporte jeudi le service de presse du ministère allemand des
Affaires étrangères.
"C'est un premier pas important que
d'avoir réussi à réunir toutes les parties en conflit autour d'une table
et d'avoir donné du souffle au processus de pourparlers", a indiqué M.
Steinmeier.
Et d'espérer que toutes les parties
poursuivraient sérieusement ce processus.
Selon le ministre allemand des Affaires
étrangères, "seules des discussions directes entre les parties
concernées permettront une stabilisation durable de la situation en
Géorgie".
Les derniers événements ont montré à quel
point la situation dans la région était "fragile", a-t-il dit, aussi
toutes les parties doivent-elles apporter leur contribution à la détente.
Le 15 octobre dernier, la première
rencontre genevoise sur le Caucase du Sud a été un échec, car la Géorgie
a refusé de s'asseoir à la table des négociations avec l'Ossétie du Sud
et l'Abkhazie qu'elle considère toujours comme des parties intégrantes
de son territoire. La Russie, qui a reconnu l'indépendance des deux
républiques le 26 août dernier, a souligné à maintes reprises que les
discussions sur la situation dans la région n'avaient pas de sens en
leur absence.
Le deuxième round de discussions qui s'est
déroulé au Palais des Nations à Genève au niveau des groupes de travail
a associé les représentants de l'ONU, de l'Union européenne, de
l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, de la
Russie, des Etats-Unis, de la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du
Sud.
Le troisième round de discussions sur la
situation dans le Caucase du Sud est prévu pour les 17 et 18 décembre.
20.11.2008 RIA
Novosti
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Discussions de
Genève: le premier dialogue constructif depuis le conflit dans le
Caucase (diplomatie abkhaze) |
Moscou, Soukhoum estime que les
discussions de Genève sur la situation dans le Caucase du Sud
constituent le premier dialogue constructif depuis le conflit
osséto-géorgien, a confié à RIA Novosti le vice-ministre abkhaz des
Affaires étrangères Maxime Goundjia en visite à Genève.
"Les discussions se sont déroulées dans un
esprit constructif (...) Nous avons échangé nos idées et nos vues. Il
s'agit du premier dialogue rationnel et fructueux depuis les événements
en Ossétie du Sud. Son caractère constructif tient en premier lieu au
statut égal de toutes les parties", a-t-il déclaré.
Le diplomate abkhaz a également fait
savoir que les discussions de Genève n'étant pas des négociations
officielles, aucun document contraignant n'avait été adopté.
"Le troisième round des discussions, les
17 et 18 décembre prochains, portera sur deux questions extrêmement
importantes: la sécurité de la région et le retour des réfugiés", a-t-il
précisé.
Les discussions sur le règlement de la
situation dans le Caucase du Sud découlent du plan élaboré par le
président russe Dmitri Medvedev et son homologue français Nicolas
Sarkozy.
19.11.2008 RIA
Novosti
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Caucase: Moscou
souhaite profondément que les événements d'août ne se répètent plus
(Lavrov) |
Bogota,
La Russie souhaite profondément que les événements d'août dernier dans
le Caucase ne se répètent plus, a déclaré mercredi le ministre russe des
Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors d'une conférence de presse à
l'issue d'un entretien à Bogota avec son homologue colombien Jaime
Bermudez.
Le 8 août dernier, l'armée géorgienne a
lancé une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud, détruisant
Tskhinval, la capitale, et tuant des centaines de civils et des soldats
de la paix russes déployés dans cette province indépendantiste. La
Russie a opposé une riposte militaire de grande envergure pour
contraindre la Géorgie à la paix et a reconnu ensuite l'indépendance de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
Rappelant que Moscou intervenait avec
conséquence pour la mise en application du "plan Medvedev-Sarkozy" sur
la tenue de discussions internationales sur la situation dans le Caucase,
M.Lavrov a évoqué les conditions indispensables à la garantie de
sécurité dans cette région: arrêter les livraisons d'armements offensifs
en Géorgie et garantir le régime de sécurité requis dans les zones
attenantes à l'Ossétie du Sud et à l'Abkhazie. Le chef de la diplomatie
russe a également insisté une fois de plus sur la nécessité de la
signature d'un document juridiquement contraignant qui garantisse le
non-recours à la force contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie de la part
de la Géorgie.
19.11.2008 RIA
Novosti
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Caucase
du Sud: le format du troisième volet des discussions reste à déterminer
(UE) |
Genève, Le format du troisième
volet des discussions sur le Caucase du Sud programmé pour les 17 et 18
décembre reste à déterminer, a déclaré mercredi à Genève le représentant
spécial de l'UE pour la Géorgie Pierre Morel, à l'issue du deuxième
volet des consultations.
Le deuxième volet s'est déroulé par
groupes de travail, plutôt qu'en session plénière. Les participants ont
été qualifiés de "représentants" et non de délégués officiels. Cette
expérience sera prise en considération lors de la préparation du
troisième volet, a indiqué M.Morel au terme des consultations qui ont
réuni huit délégations - Abkhazie, États-Unis, Géorgie, Ossétie du Sud,
Russie, Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE),
Union européenne, Organisation des Nations Unies (ONU).
Le 15 octobre dernier, la première
rencontre de Genève a été un échec, car la Géorgie a refusé de s'asseoir
à la table des négociations avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie qu'elle
considère comme des parties intégrantes de son territoire. La Russie,
qui a reconnu l'indépendance des deux républiques le 26 août dernier, a
souligné à maintes reprises que les discussions sur la situation dans le
Caucase du Sud n'avaient pas de sens en leur absence.
Les représentants de l'UE effectueront de
nouvelles visites en Géorgie, en Abkhazie et en Ossétie du Sud pour
étudier la situation et se mettre d'accord sur les paramètres de futures
consultations, a annoncé Pierre Morel.
Le représentant spécial du secrétaire
général de l'ONU pour la Géorgie Johan Verbeke a, pour sa part, annoncé
que les coprésidents des discussions (ONU, UE, OSCE) préconisaient une
approche plus générale et souhaitaient organiser des rencontres plus
larges au lieu de tenir des consultations par groupes de travail.
19.11.2008 RIA
Novosti
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Caucase-Genève:
représentation égale de la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du
Sud, un fait important (MID) |
Genève, Le fait que la Géorgie,
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud aient eu une représentation égale lors du
deuxième round de discussions internationales sur la situation dans le
Caucase de Sud est "fondamental", a indiqué mercredi à Genève le
vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.
Le premier round de discussions, le 15
octobre dernier, a pratiquement échoué en raison du refus de la
délégation géorgienne de se mettre à la table des négociations avec les
délégations d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud. De son côté, la Russie a
insisté sur la participation obligatoire à la discussion des
représentants de ces deux républiques dont elle avait reconnu
l'indépendance peu après l'agression de la Géorgie contre l'Ossétie du
Sud le 8 août dernier.
Le deuxième round de discussions qui s'est
déroulé au Palais des Nations à Genève au niveau des groupes de travail
a associé les représentants de l'ONU, de l'Union européenne, de
l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe, de la
Russie, des Etats-Unis, de la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du
Sud.
19.11.2008 RIA
Novosti
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Abkhazie-Ossétie du
Sud: le recrutement des effectifs pour les bases russes est terminé (Etat-major) |
Moscou, Le recrutement des
effectifs pour les futures bases militaires russes en Abkhazie et en
Ossétie du Sud, qui compteront chacune 3.700 hommes, est terminé, a
annoncé mercredi le chef d'Etat-major général des forces armées russes
le général d'armée Nikolaï Makarov.
"Les effectifs de ces bases se trouvent
déjà sur les lieux", a-t-il ajouté.
"Je pense que l'aménagement de ces bases
sur le plan du génie sera terminé fin 2010", a indiqué le général dans
un entretien accordé à des agences d'information russes. Selon le
militaire, les bases seront déployées à Djaba et Tskhinval en Ossétie du
Sud et à Goudaouta en Abkhazie.
"Mais on n'installera pratiquement rien à
Soukhoum (capitale abkhaze)", a précisé le général russe.
19.11.2008 RIA
Novosti
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Transcaucasie-Genève:
troisième round les 17 et 18 décembre (diplomate) |
Genève, Le troisième round de
discussions sur la situation dans le Caucase du Sud est prévu pour les
17 et 18 novembre, a annoncé mercredi l'ambassadeur de l'Union
européenne, Pierre Morel.
Les parties ont convenu de tenir le
troisième round de discussions les 17 et 18 décembre, a expliqué le
diplomate européen à l'issue du deuxième round qui s'est déroulé au
Palais des Nations à Genève, sous la présidence de l'ONU, de l'UE et de
l'OSCE.
Les représentants de la Russie, des
Etats-Unis, de la Géorgie, de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud ont
participé aux consultations au niveau des groupes de travail.
19.11.2008 RIA
Novosti
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Négociations de
Genève: une chance pour la Russie de parler en tête-à-tête avec l'Europe
(Kommersant) |
Moscou, Le deuxième round des
négociations de Genève sur la situation en Abkhazie et Ossétie du Sud
n'inspire guère l'optimisme au premier abord, même limité, les
divergences de base entre la Russie et la Géorgie étant trop évidentes,
lit-on mardi dans le quotidien Kommersant.
Les tendances actuelles ne changeront pas
considérablement même en cas de modifications ultérieures dans les
milieux dirigeants géorgiens. Quel que soit le successeur de Mikhaïl
Saakachvili, il ne suivra pas la voie de la conciliation avec Moscou.
Les espoirs d'une annulation par le Kremlin de sa reconnaissance des
deux anciennes républiques autonomes de la Géorgie sont également
illusoires.
Cette situation remet en question la
poursuite des négociations de Genève. Il est cependant nécessaire de
comprendre quels problèmes pourront être résolus lors du troisième,
quatrième ou même 25e round des discussions. Si l'on fait abstraction
des émotions, on comprend très bien que ce n'est pas seulement la
question du statut des républiques "rebelles" qui nécessite une solution
urgente, mais aussi un grand nombre de problèmes, notamment la violence
dans ces deux "points chauds".
Il s'agit du terrorisme, du sabotage et de
la guérilla dans la région de Gal en Abkhazie et dans la région de
Leninogorsk en Ossétie du Sud. Même sans résolution définitive du statut
de l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, on pourrait progresser dans un avenir
proche vers des résultats, similaires à ceux, qui ont été obtenus par la
déclaration sur le Haut-Karabakh, signée à Moscou début novembre. Il
s'agit du principe de la résolution des conflits par des moyens purement
politiques, sans recours à la force.
C'est ce que Moscou a tenté en vain
d'obtenir de Tbilissi pendant les quatre années précédentes. Les
négociations de Genève permettent de faire passer cette décision à
l'aide des médiateurs occidentaux.
La deuxième question est celle de la
discussion de la présence des observateurs internationaux dans les zones
du conflit et autour d'elles. La guerre des cinq jours a rendu possible
une internationalisation de ces deux conflits. Dans ce contexte, il est
important pour Moscou de garantir que le format de cette présence soit
avantageux, car il ne pourra pas s'en passer et, qui plus est, cela va à
l'encontre de ses intérêts. Il est cependant tout à fait possible de
trouver lors des pourparlers une combinaison des intérêts de la Russie
et de la présence internationale. C'est pourquoi les avantages probables
pour Moscou lors des négociations à Genève pourraient être liés à
l'intensification du dialogue moins avec la Géorgie, mais tout d'abord
avec l'Union européenne.
La participation des représentants de
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud aux négociations, même en qualité
d'experts, témoigne de leur légitimation partielle. Il ne s'agit bien
sûr de la reconnaissance de leur indépendance, mais on peut déjà parler
de ces républiques comme des unités politiques indispensables à la
résolution du conflit. De plus, la discussion du statut du Kosovo a
commencé d'une manière similaire.
En outre, il se trouve que les
négociations de Genève offrent à Moscou une chance de discuter en
tête-à-tête avec l'Europe d'un large éventail des questions de la
sécurité dans le Caucase sans perdre de temps en querelles avec la
Géorgie. Qui plus est, Moscou n'a actuellement pratiquement aucun point
à discuter avec Tbilissi.
Par Sergueï Markedonov, chef du service
des problèmes interethniques de l'Institut d'analyse politique et
militaire.
Cet article est tiré de la presse et n'a
rien à voir avec la rédaction de RIA Novosti.
18.11.2008 RIA
Novosti
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Abkhazie-Ossétie du
Sud: Tbilissi exigera à Genève le déploiement d'une mission
internationale |
Tbilissi, Lors des négociations de
Genève sur la sécurité dans le Caucase, la délégation géorgienne
cherchera à obtenir le déploiement d'une mission policière
internationale en Abkhazie et en Ossétie du Sud, a annoncé mardi le
ministère géorgien des Affaires étrangères à RIA Novosti.
Le deuxième tour des négociations des
groupes de travail sur la sécurité et la stabilité dans le Caucase avec
la participation de l'ONU, de l'OSCE, de l'UE, et des délégations russe,
géorgienne, américaine, abkhaze et sud-ossète, se déroulera les 18-19
novembre prochain à Genève.
"La délégation géorgienne insistera sur la
constitution d'un contingent de paix international qui déployé en
Abkhazie et en Ossétie du Sud. Ces forces doivent assumer des fonctions
policières et sont appelées à remplacer les soldats de la paix russes",
a déclaré le représentant de la diplomatie géorgienne.
Selon cette source, "la délégation
géorgienne soulèvera à nouveau le non-respect par la Russie de
l'intégralité des points du plan Sarkozy-Medvedev".
"En particulier, les soldats russes sont
toujours déployés dans le district géorgien d'Akhalgor et dans le
village de Perevi du district géorgien de Satchkhere. C'est une
violation de l'accord en question", a-t-il poursuivi, les endroits
mentionnés étant situés à la frontière administrative entre la Géorgie
et l'Ossétie du Sud.
Au cours des discussions, Tbilissi mettra
l'accent sur les nombreuses violations du cessez-le-feu et les civils
tués à proximité immédiate des régions autoproclamées.
Moscou a reconnu l'indépendance de
l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud au terme d'une attaque menée par la
Géorgie contre cette dernière début août.
18.11.2008 RIA
Novosti
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L'Abkhazie renforce
sa frontière avec la Géorgie (représentant présidentiel) |
Soukhoum,
L'Abkhazie a l'intention de fortifier sa frontière avec la Géorgie qui
poursuit ses activités subversives, comme en témoigne la récente
tentative de
pénétration d'un groupe terroriste dans le district de Gal, en
Abkhazie, a confié à RIA Novosti Rouslan Kichmaria, représentant du
président abkhaze dans le district.
"Les services spéciaux géorgiens mettent
la partie abkhaze à l'épreuve et cherchent à établir ce qu'elle fait
pour renforcer sa frontière nationale", a-t-il déclaré.
15.11.2008
RIA Novosti
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Rencontre sur le Caucase: l'Abkhazie officiellement invitée (Chamba) |
Soukhoum, La délégation d'Abkhazie a été officiellement invitée à la
rencontre sur la sécurité dans le Caucase prévue pour le 18 novembre
prochain à Genève, a déclaré vendredi devant les journalistes à
Soukhoum le ministre abkhaz des Affaires étrangères, Sergueï Chamba.
Membres de la délégation sont
Vice-ministre des affaires, Maxim Goundjia, conseiller du président pour
la politique extérieure, Viacheslav Chirikba et Membre du Comité du
Congrès Mondial du Peuple Abkhaze-Abazin, Zeki Kapba.
La première rencontre sur la sécurité et la stabilité en
Transcaucasie s'est déroulée à Genève le 15 octobre dernier et a été
pratiquement torpillée par la délégation géorgienne qui a refusé de se
mettre à la table des négociations avec les représentants de l'Ossétie
du Sud et de l'Abkhazie.
Pour sa part, Moscou a souligné à plusieurs reprises que toute
discussion sur le Caucase perdrait son sens sans la participation des
Abkhaz et des Sud-Ossètes, si les points de vue de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud n'étaient pas pris en compte.
En tant que participant au processus, l'Abkhazie a reçu une
invitation officielle des organisateurs de la rencontre genevoise, a
indiqué le chef de la diplomatie abkhaze.
La Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du
Sud le 26 août dernier, au lendemain de l'attaque de l'armée géorgienne
contre l'Ossétie du Sud le 8 août et de l'opération russe qui visait à
imposer la paix à Tbilissi.
14.11.2008
RIA Novosti
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OTAN: Rogozine interdit de parole devant l'Assemblée parlementaire
de l'Alliance |
Bruxelles, Le président de l'Assemblée parlementaire de l'OTAN, José
Lello, a refusé la parole à l'ambassadeur russe auprès de l'OTAN, Dmitri
Rogozine, à la session de l'Assemblée parlementaire de l'Alliance qui se
déroulera du 14 au 18 novembre à Valence, selon le diplomate lui même
contacté par RIA Novosti.
"Les parlementaires de l'OTAN doivent être libres de choisir leur
source d'information. Au lieu de s'initier à l'information alternative (sur
l'Ossétie du Sud), ils entendront uniquement les bredouillements de M.
Saakachvili", a indiqué l'ambassadeur.
Le président géorgien a été invité à prendre parole devant la session
plénière de l'Assemblée le 18 novembre.Suite à ce refus, le diplomate russe a décliné l'invitation qui lui a
été faite de venir à Valence.
En revanche, a-t-il indiqué, il a invité les dirigeants de
l'Assemblée parlementaire de l'OTAN à tenir une rencontre dans les
bureaux russes au siège de l'OTAN, pour pouvoir leur exposer la position
de la Russie, de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie.
Il est dit entre autres dans la lettre de José Lello adressée à M.
Rogozine que ce refus s'expliquait par la nécessité de remplir les "procédures
de règlement temporel". Selon le président de l'Assemblée parlementaire
de l'OTAN, la parole a été refusée à d'autres orateurs également.
La Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du
Sud le 26 août dernier au lendemain de l'attaque de l'armée géorgienne
contre l'Ossétie du Sud le 8 août qui a fait près de 1.600 morts civils,
et de l'opération russe qui visait à imposer la paix à la Géorgie.
14.11.2008
RIA Novosti
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La Russie reconnaît l'intégrité territoriale de la Géorgie (Medvedev) |
Nice, La Russie reconnaît l'intégrité territoriale de la Géorgie sans
rejeter la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de
l'Abkhazie, a déclaré aux journalistes le président russe Dmitri
Medvedev à l'issue du sommet
Russie-UE
à Nice.
"Nous reconnaissons l'intégrité territoriale de la Géorgie sans
rejeter la récente reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie
en qualité de sujets indépendants du droit international", a indiqué le
chef de l'Etat aux journalistes.
La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des deux républiques, dont les habitants ont
demandé la reconnaissance leur souveraineté après l'agression géorgienne
contre l'Ossétie du Sud, du 8 au 12 août derniers. Celle-ci a fait des
centaines de morts parmi la population civile selon les autorités
sud-ossètes et a pratiquement rayé de la carte la ville de Tskhinval.
Tbilissi avait également l'intention d'attaquer l'Abkhazie.
Le 9 septembre, la Russie a établi des relations diplomatiques avec
les deux républiques.
Suite à la signature d'un grand Traité d'amitié destiné à "garantir
la sécurité de l'Abkhazie", Moscou conclura avec Soukhoum des accords
de coopération concernant la défense, la sécurité, les questions
frontalières et douanières, le libre-échange, le prélèvement des impôts
et le système bancaire, a annoncé plus tôt le ministre russe des
Affaires étrangères Sergueï Lavrov. Le ministre abkhaz des Affaires
étrangères Sergueï Chamba a pour sa part indiqué que son pays avait
l'intention de signer un accord de coopération militaire avec la Russie.
14.11.2008
RIA Novosti
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La Russie pourrait
implanter une base navale en Abkhazie (parlementaire) |
Moscou,
La Russie envisage la possibilité de
construire en Abkhazie une base pour les navires de la Flotte russe de
la mer Noire, a annoncé jeudi aux journalistes le député de la Douma
Vladimir Komoïedov, ancien commandant en chef de la Flotte.
"Cette question est à l'étude", a affirmé
M. Komoïedov interrogé sur les perspectives de déploiement d'une base
navale à Otchamtchira.
Le député a pris part jeudi à une réunion
élargie du comité de la Douma pour la défense. Présidée par le chef de
l'état-major général Nikolaï Makarov, la réunion a porté sur la
conception du développement des forces armées russes jusqu'à 2020.
13.11.2008
RIA Novosti
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L'Abkhazie prête
à accueillir une base navale russe (Chamba) |
Moscou,
Des négociations sur la création en
Abkhazie d'une base pour les bâtiments de la Flotte russe de la mer
Noire sont déjà en cours, a fait savoir jeudi à RIA Novosti le chef de
la diplomatie Abkhaze Sergueï Chamba.
"Nous sommes favorables à la proposition
de Moscou d'installer en Abkhazie une base de la Flotte russe de la mer
Noire. Nous avons proposé nous-mêmes auparavant de créer non seulement
une base de l'Armée de terre, mais aussi une base navale", a indiqué
M.Chamba, ajoutant que dans le port abkhaz d'Otchamtchira, à l'est de
Soukhoum, une telle base existait dans le passé.
13.11.2008
RIA Novosti
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Ossétie du
Sud-Abkhazie: on "ne badine pas" avec la reconnaissance (Medvedev) |
Moscou,
La Russie "ne plaisante pas" avec la
reconnaissance de nouveaux Etats: sa décision sur l'Ossétie du Sud et
l'Abkhazie est irréversible, a déclaré le président russe Dmitri
Medvedev dans une interview au Figaro dont le texte a été publié jeudi
sur le site officiel du Kremlin.
"Notre décision (sur la reconnaissance de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie) est irréversible. On ne badine pas
avec de telles choses. Nous avons reconnu deux nouveaux sujets du droit
international. Du point de vue de la doctrine internationale, ces deux
entités existent", a déclaré le président russe.
Evoquant le contingent militaire russe en
Ossétie du Sud et en Abkhazie, Dmitri Medvedev a expliqué que "l'effectif
de ce contingent était déterminé par des accords bilatéraux entre la
Russie et l'Abkhazie d'une part, et la Russie et l'Ossétie du Sud de
l'autre. Nous allons déterminer nous-mêmes quel contingent est
nécessaire là-bas, où il sera cantonné et quelles bases militaires y
seront déployées".
Aucun document, pas même le plan
Medvedev-Sarkozy, ne prévoit que le contingent russe se soumette à des
règles, a poursuivi Dmitri Medvedev: "nous avons évoqué le déblocage du
conflit, le retrait des soldats de la paix et du contingent renforcé à
l'époque où des unités d'armées y étaient présentes".
13.11.2008
RIA Novosti
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Une délégation
sud-ossète en visite à Bruxelles |
Bruxelles, Une délégation de
l'Ossétie du Sud, comprenant des responsables gouvernementaux, des
professeurs d'écoles et des universitaires, est arrivée mercredi à
Bruxelles, rapporte le correspondant de l'agence RIA Novosti dans la
capitale belge.
Lors de la visite, la délégation
rencontrera, avec le concours de l'agence, le vice-président de la
commission des relations extérieures du sénat belge Josy Dubié,
l'éditeur de l'e-bulletin de Human Rights Watch Willy Fautré, le membre
du Partenariat international pour les droits de l'homme Brigitte Dufour
et la député lettone du Parlement européen Tatjana Zdanoka.
Les membres de la délégation
s'entretiendront également avec des journalistes au Centre de presse
international de Bruxelles.
Outre la Belgique, la délégation
sud-ossète visitera l'Allemagne et l'Italie.
12.11.2008
RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie du
Sud: le parlement russe approuve la ratification des accords d'amitié |
Moscou,
Après la Douma, le Conseil de la
Fédération (chambre haute du parlement russe) a donné son feu vert
mercredi à la ratification des accords d'amitié, de coopération et
d'assistance mutuelle signés avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.
La Russie a reconnu le 26 août dernier
l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et a établi le 9
septembre des relations diplomatiques avec ces deux républiques. Le 17
septembre, elle a signé avec elles des accords d'amitié, de coopération
et d'assistance mutuelle, déjà ratifiés par les parlements abkhaze et
sud-ossète.
Ces textes prévoient "une coopération
étroite en matière de politique étrangère et visent à renforcer la paix,
la stabilité et la sécurité dans le Caucase du Sud, à défendre la
souveraineté, l'intégrité territoriale et la sécurité de la Russie, de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie", a déclaré Vassili Likhatchev,
vice-président du comité des Affaires internationales du Conseil de la
Fédération, en présentant les documents.
La ratification des deux accords permettra
à la Russie de promouvoir activement les intérêts de l'Abkhazie et de
l'Ossétie du Sud auprès des organisations internationales, a-t-il
poursuivi.
Par ailleurs, les accords prévoient la
possibilité pour les Abkhazes et les Sud-Ossètes d'avoir la double
nationalité, et le rouble russe sera la monnaie utilisée dans les deux
nouvelles républiques.
"La ratification des deux accords
correspond aux intérêts nationaux durables de la Russie", a résumé M.
Likhatchev.
Après le feu vert des deux chambres du
parlement russe, les deux accords seront soumis à l'approbation du
président russe Dmitri Medvedev.
12.11.2008
RIA Novosti
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Discussions de
Genève: la présence russe dans deux zones abkhaze et sud-ossète au menu
(UE) |
Bruxelles, L'Union européenne
propose d'examiner au cours de la rencontre du 18 novembre à Genève la
présence de contingents russes dans le district d'Akhalgor et dans la
haute vallée du Kodor, a annoncé le ministre français des Affaires
étrangères Bernard Kouchner.
Cette question fera l'objet de discussions
à Genève, a indiqué le ministre devant des journalistes à Bruxelles, à
l'issue d'une rencontre des ministres des Affaires étrangères des 27
pays membres de l'UE.
Certaines zones attenantes à l'Ossétie du
sud appartiennent, selon une partie, à l'Ossétie du Sud et, selon
l'autre partie, n'en font pas partie, a-t-il noté. Selon M. Kouchner, il
n'a pas l'intention de disserter sur la légitimité de la présence des
contingents de paix russes car à son avis c'est aux juristes de se
prononcer.
Dans une de ses déclarations,
l'ambassadeur russe auprès des Communautés européennes, Vladimir Tchijov,
a noté que "tout comme la vallée de Kodor fait partie de l'Abkhazie, le
district d'Akhalgor constitue une partie intégrante de l'Ossétie du Sud.
Aussi la présence des troupes russes dans ces régions concerne-t-elle
uniquement la Russie et les gouvernements de ces Etats souverains".
Les autorités géorgiennes affirment que
les troupes russes doivent quitter le district d'Akhalgor et la haute
vallée du Kodor, afin que ces deux régions rentrent sous la juridiction
de Tbilissi.
10.11.2008
RIA Novosti
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Abkhazie-Ossétie:
pas de reconnaissance prochaine par l'UE (ambassadeur russe) |
Moscou,
La Russie ne voit pas de signes de
changement dans l'attitude de l'Union européenne (UE) sur la question de
la reconnaissance de l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie,
a déclaré lundi le délégué permanent russe après de l'UE, Vladimir
Tchijov, lors d'un duplex Moscou-Bruxelles, organisé par RIA Novosti.
"Malgré certaines divergences dans
l'évaluation des événements, y compris en ce qui concerne la position de
Moscou, l'Union européenne reste unanime dans son refus de reconnaître
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud", a indiqué le diplomate lors de cette
vidéoconférence consacrée au prochain sommet Russie-UE à Nice.
La Russie a reconnu l'indépendance de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie après l'échec de l'agression de
Tbilissi contre l'Ossétie du Sud. A part la Russie, l'indépendance de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie a également été reconnue par le
Nicaragua.
10.11.2008
RIA Novosti
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Le Liban pourrait
reconnaître l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud (majorité antisyrienne) |
Moscou,
Le Liban compte établir des contacts avec
l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud et n'exclut pas de reconnaître leur
indépendance, a déclaré le leader de la majorité parlementaire
antisyrienne, Saad Hariri, dans une interview publiée lundi par le
quotidien russe Vremia Novosteï.
"La reconnaissance ou non sera décidée au
niveau le plus élevé de l'Etat, mais nous allons dès à présent établir
des contacts avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud. Des délégations de
chefs d'entreprise libanais y sont attendues prochainement", a-t-il
indiqué.
Selon M. Hariri, la Russie fait partie des
pays qui cherchent à rester à l'écart des conflits militaires et qui
défendent le règlement pacifique des différends, mais elle a dû
intervenir en Ossétie du Sud pour protéger ses citoyens et la population
locale.
Le leader de la majorité antisyrienne a
été reçu vendredi à Moscou par le premier ministre russe Vladimir
Poutine, qui a fait part, à l'issue de leur entretien, de la disposition
de la Russie à accorder son plein soutien politique, économique et
militaire au Liban.
Selon M. Hariri, le ministre libanais de
la Défense doit se rendre en novembre ou début décembre à Moscou pour
aborder en détail d'éventuelles livraisons d'armes russes.
10.11.2008
RIA Novosti
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Discussions de
Genève: Moscou prône la participation de l'Ossétie du Sud et de
l'Abkhazie (Lavrov) |
Moscou,
Les discussions de Genève sur la sécurité
dans le Caucase, prévues le 18 novembre, seront contreproductives sans
la participation de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, a estimé dimanche
à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"L'Ossétie du Sud et l'Abkhazie ne peuvent
participer aux consultations de Genève que sur un pied d'égalité, sinon
cette rencontre, prévue par les ententes obtenues par le président russe
Dmitri Medvedev et son homologue français Nicolas Sarkozy et consacrée à
la sécurité dans la région, ne sera pas productive", a déclaré M.
Lavrov.
La première rencontre de Genève, le 15
octobre, s'est avérée contreproductive. Tbilissi avait refusé de
participer aux consultations aux côtés de l'Abkhazie et de l'Ossétie du
Sud, alors que la Russie avait souligné à maintes reprises que sans leur
participation la rencontre perdait son sens.
La Russie a reconnu le 26 août
l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au
lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette
dernière, le 8 août, qui s'est soldée par la destruction de Tskhinval,
la capitale sud-ossète, et la mort de centaines de civils.
10.11.2008
RIA Novosti
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Ossétie-Abkhazie:
des bases militaires russes à Tskhinval et Goudaouta (Défense) |
Moscou,
Le ministère russe de la Défense a choisi
les villes de Tskhinval, en Ossétie du Sud, et de Goudaouta, en Abkhazie,
pour y déployer des bases militaires russes, a appris vendredi RIA
Novosti d'une source au sein du ministère.
"Les bases militaires russes seront
déployées à Tskhinval (Ossétie du Sud) et à Goudaouta (Abkhazie) dans le
courant de 2009", a indiqué le responsable du ministère.
Fin octobre, le chef d'État-major général
des Forces armées russes Nikolaï Makarov a annoncé à Moscou que
la Russie déploierait une base militaire en Abkhazie et une autre en
Ossétie du Sud conformément aux traités d'amitié et d'assistance
mutuelle signés avec les deux États.
07.11.2008
RIA Novosti
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Le ministère
russe de la Santé construira un centre hospitalier en Abkhazie (officiel) |
Soukhoum, 3 novembre - RIA Novosti.
L'Agence médico-biologique fédérale (AMBF) du ministère russe de la
Santé envisage de construire en Abkhazie un centre hospitalier pour 150
lits, a annoncé lundi à RIA Novosti le premier ministre abkhaz,
Alexandre Ankuab.
Le gouvernement abkhaz a accordé à cette
fin un terrain de 3,8 ha pour 49 ans dans le village d'Agoudzera.
Plusieurs maladies difficiles, dont des
cancers, seront traitées dans cette clinique par des méthodes
radiologiques.
Le chantier doit prendre deux ans,
l'entrée en service du centre hospitalier est prévue pour 2011.
"L'Abkhazie a besoin de ce centre car il
permettra aux Abkhaz de ne pas quitter le pays pour aller se faire
traiter dans d'autres pays", a expliqué M. Ankuab. Selon lui, les
équipes de spécialistes russes travailleront dans la clinique par
rotation. Les médecins abkhaz qui travaillent actuellement dans des
cliniques russes seront également engagés.
Le projet sera réalisé dans le cadre d'un
accord spécial entre les ministères de la Santé des deux pays.
03.11.2008
RIA Novosti
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Ban Ki-moon fera
un rapport qui portera entre autres sur la situation autour de l'Ossétie
du Sud et de l'Abkhazie |
New York,
Les membres de la sous-commission des relations extérieures de
l'Assemblée Parlementaire du Conseil de l'Europe (APCE) se rendront à
New-York pour y suivre le débat annuel sur la coopération entre les
Nations Unies et les organisations régionales et autres, pendant la
63ème session de l'Assemblée Générale des Nations Unies. Le secrétaire
général du Conseil de l'Europe Terry Davis y évoquera le rôle du Conseil
de l'Europe dans la normalisation de la situation dans les "points
chauds" de la Terre. Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon fera un
rapport qui portera entre autres sur la situation autour de l'Ossétie du
Sud et de l'Abkhazie.
01.11.2008
RIA Novosti
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Ossétie du
Sud-Abkhazie: Lavrov remercie le Nicaragua pour la reconnaissance |
Moscou,
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a remercié samedi le
Nicaragua d'avoir reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie
du Sud, lors d'une conférence de presse conjointe avec son homologue
nicaraguayen Samuel Santos Lopez, en visite de travail en Russie.
"Je voudrais profiter de cette occasion
pour remercier encore une fois les dirigeants nicaraguayens d'avoir
reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Il s'agit
d'un pas destiné à soutenir la justice dans les affaires
internationales, appuyer les droits des peuples et toute activité
susceptible de prévenir le règlement des conflits par la force, ainsi
que les tentatives de saper le droit international", a annoncé M.Lavrov.
Samuel Santos Lopez avait indiqué
auparavant que la reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie
pourrait stopper le conflit dans le Caucase et mettre fin aux violences
de masse qui s'y étaient produites, et permettrait à ces peuples
d'obtenir la liberté et l'indépendance.
La Russie a reconnu l'indépendance de
l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie le 26 août dernier au lendemain d'une
offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août.
Le Nicaragua a
suivi son exemple le 3 septembre.
01.11.2008
RIA Novosti
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