Moscou, La Russie continuera à prêter une assistance militaire et économique à l'Abkhazie, lit-on dans un message de félicitations du président russe Dmitri Medvedev adressé à son homologue abkhaz Sergueï Bagapch à l'occasion du Jour de l'indépendance de la république.

"La Russie continuera à prêter une assistance à l'Abkhazie dans le maintien de la sécurité nationale, le développement économique ainsi que la création de conditions de vie digne pour la population de la république", écrit le président russe cité par le service de presse du Kremlin.

"Les deux peuples sont historiquement liés par des relations spirituelles, amicales et d'assistance mutuelle. Aujourd'hui, au lendemain de la reconnaissance de l'Abkhazie et de l'établissement de relations diplomatiques entre nos deux pays, ces traditions prennent une nouvelle ampleur. Les accords d'amitié et de coopération servent de pilier à l'élaboration d'une base juridique garantissant des relations d'égalité sur le long terme", stipule le document.

"Je suis persuadé que ces démarches, conformes aux intérêts de nos peuples, contribueront à la paix et à la stabilité dans le Caucase", estime M. Medvedev.

30.09.2008  RIA Novosti

Moscou, Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a déploré mardi l'absence de propositions européennes au sujet d'une rencontre internationale sur l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, programmée en vertu du plan de paix Medvedev-Sarkozy.

"Pour l'instant, la présidence française de l'UE ne nous a pas fait parvenir de propositions concrètes", a-t-il constaté, interrogé par la presse dans l'avion qui le ramenait à Moscou depuis New York où il a pris part à une session de l'Assemblée générale des Nations Unies.

Selon M. Lavrov, la Russie a déjà formulé ses initiatives pour réaliser le premier point du plan de paix relatif à la sécurité dans la région et aux mesures à prendre pour éviter une nouvelle militarisation de la Géorgie. "C'est la militarisation de la Géorgie qui explique pourquoi les autorités de Tbilissi ont décidé de lancer une agression", a-t-il déclaré.

Parmi ces mesures, le ministre russe a cité la définition du rôle des observateurs dans la zone du conflit, la mise en place de zones d'exclusion aérienne autour des frontières abkhazes et sud-ossètes et la signature d'un accord juridiquement contraignant entre la Géorgie et les deux républiques reconnues par la Russie.

Le 8 septembre dernier, le président russe Dmitri Medvedev et son homologue français Nicolas Sarkozy, dont le pays assume la présidence tournante de l'UE, se sont mis d'accord pour organiser des consultations internationales sur le règlement des conflits en Abkhazie et en Ossétie du Sud. Les consultations doivent avoir lieu le 15 octobre prochain à Genève.

30.09.2008  RIA Novosti

New York (Nations unies), La reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie était la seule mesure susceptible d'assurer la sécurité des deux républiques, mais également la survie de leurs peuples, a annoncé samedi à l'Assemblée générale de l'ONU le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"La reconnaissance de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie était la seule mesure susceptible d'assurer leur sécurité et la survie de leurs peuples, compte tenu de l'attitude chauvine des dirigeants géorgiens, à commencer par le leader géorgien M.Gamsakhourdia qui en 1991, sous le slogan "la Géorgie aux géorgiens" a exigé de déporter les Ossètes en Russie, d'abolir le statut autonome de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, et a entamé une guerre contre eux. A l'époque, la guerre avait pu être arrêtée au prix de vies humaines, des mécanismes de paix et de négociations approuvés par l'ONU et l'OSCE avaient été instaurés", a indiqué à la tribune de l'ONU le ministre russe des Affaires étrangères.

"Pourtant, les dirigeants géorgiens ont mené systématiquement une politique visant à saper ces mécanismes, par de constantes provocations, "écrasant" en fin de comptes le processus pacifique, en lançant une nouvelle guerre sanguinaire dans la nuit du 8 août", a souligné M. Lavrov lors de la 63e session de l'Assemblée générale de l'ONU.

28.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La majorité écrasante des Russes approuvent les accords d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle, signés par le président Dmitri Medvedev avec les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, selon les résultats d'un sondage réalisé par le Centre d'étude de l'opinion publique (VTsIOM) de Russie.

Selon ces mêmes données publiées jeudi, les Russes sont également favorables à l'idée d'un déploiement de bases militaires sur les territoires abkhaze et sud-ossète.

La Russie a signé le 17 septembre dernier des accords d'amitié et de coopération avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud.

La signature desdits accords a été approuvée par 87% des sondés, dont 47% l'évaluent comme "incontestablement positive" et 40% comme "plutôt positive". 7% des interviewés uniquement qualifient cette démarche de négative.

Les convictions politiques des personnes interrogées n'influent pas sur l'évaluation du document, mais il est plus énergiquement soutenu par les sympathisants du Parti communiste de Russie (KPRF) (91%) et de Russie Unie (90%).

81% des Russes sont favorables à un déploiement de bases militaires sur les territoires de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie. Seul un sondé sur dix (10% des personnes interrogées) y est plutôt défavorable.

Par ailleurs, plus de la moitié des interviewés (55%) estiment que la Russie doit accorder une assistance économique à ces républiques, en indiquant cependant que cette assistance devait être provisoire et avoir pour objectif exclusif de réhabiliter les territoires affectés par le conflit militaire avec la Géorgie.

La Russie a reconnu le 26 août dernier l'indépendance des deux républiques d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, dont les habitants ont demandé la reconnaissance de leur souveraineté après l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud, du 8 au 12 août derniers. Cette agression a fait des centaines de morts parmi la population civile selon les autorités sud-ossètes et a pratiquement rayé de la carte la ville de Tskhinval. Tbilissi avait également l'intention d'attaquer l'Abkhazie. Le 9 septembre, la Russie a établi des relations diplomatiques avec les deux républiques.

Ce sondage a été réalisé par le VTsIOM les 20 et 21 septembre derniers dans 140 agglomérations de 42 régions, territoires et républiques de la Fédération de Russie sur un échantillon de 1.600 personnes.

25.09.2008  RIA Novosti

Soukhoum, Le parlement de la république d'Abkhazie, dont l'indépendance a été reconnue par la Russie le 26 août dernier, a ratifié mercredi l'Accord d'amitié et de coopération et d'assistance mutuelle avec la Russie, rapporte le correspondant de RIA Novosti sur place.

La Russie a signé l'accord d'amitié et de coopération avec l'Abkhazie le 17 septembre. Les principales clauses de cet accord ont trait à la sécurité, prévoyant notamment l'installation de bases militaires russes sur le territoire de la république et la participation de la Russie à la protection des frontières abkhazes.

La Russie envisage également d'unir ses systèmes énergétiques avec ceux de l'Abkhazie et d'accorder un soutien au secteur financier de la république.

Selon cet accord, la Russie représentera les intérêts de l'Abkhazie et de ses citoyens dans les pays tiers ne possédant pas d'ambassades de cette nouvelle république.

L'accord d'amitié et de coopération russo-abkhaze, conclu pour dix années avec possibilité de prolongation, entrera en vigueur après sa ratification par le parlement russe.

24.09.2008  RIA Novosti

Soukhoum, L'Abkhazie abritera deux bases militaires russes, l'une à Goudaouta (ouest) et l'autre à Otchamtchira (est), a confirmé mardi à Soukhoum le président abkhaz Sergueï Bagapch.

"Etant donné que la Géorgie finira bientôt par rejoindre l'OTAN, l'Abkhazie doit prendre toutes les mesures qui s'imposent pour renforcer sa sécurité", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

A Goudaouta, un aérodrome militaire sera rénové, et des logements et des infrastructures seront construits pour les militaires russes et leurs familles. Le port reconstruit d'Otchamtchira abritera en permanence un petit groupe de navires russes, tandis que l'armée abkhaze sera dotée d'importants renforts.

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinval, la capitale sud-ossète, et a tué des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force.

Le 17 septembre, la Russie a signé avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud des accords prévoyant la possibilité d'installation de bases militaires russes dans les deux républiques.

23.09.2008  RIA Novosti

Par Valentin Rakhmanov, "A la suite de la signature d'un grand accord, qui garantira de façon fiable la sécurité de l'Abkhazie, nous conclurons des accords dans les domaines d'activité les plus variés, comme cela se fait entre des alliés, et ces documents engloberont la coopération en matière de défense et de sécurité, ainsi que les questions frontalières et douanières", a indiqué le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, commentant la signature, le 17 septembre, de l'Accord d'amitié et de coopération avec l'Abkhazie. Un document identique a été signé entre la Russie et l'Ossétie du Sud.

Le ministre a également ajouté que des accords économiques seraient prochainement conclus avec ces républiques. "Les documents porteront sur les questions de libre-échange, d'imposition et sur les systèmes monétaire et bancaire", a-t-il fait savoir.

Le président russe, Dmitri Medvedev, a déjà qualifié d'événement historique la signature de ces accords d'amitié et de coopération. Une rencontre spéciale consacrée à la question de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie s'est tenue mercredi entre le chef de l'Etat russe et des politiques et hommes d'affaires. L'entretien a porté sur la participation des petites et moyennes entreprises à la mise en oeuvre de plusieurs projets sur le territoire des deux républiques. Le renforcement de la coopération avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud s'effectuera notamment dans le domaine énergétique. La Russie envisage entre autres d'accélérer la construction d'un nouveau gazoduc de 162 kilomètres, qui acheminera du gaz russe vers Tskhinval. "Nous tablons sur une mise en exploitation de ce gazoduc au mois de juin 2009", a déclaré le vice-ministre russe de l'Energie Viatcheslav Siniouguine.

Avant le début des hostilités, l'approvisionnement en gaz de l'Ossétie du Sud s'effectuait depuis le territoire géorgien via un gazoduc menant à Tskhinval, les autres localités étant alimentées en gaz liquéfié. Mais à la suite de la guerre, le système de canalisations s'est retrouvé fortement endommagé, et une grande partie des équipements ne sont plus utilisables. Avec le concours de la Russie, une alimentation provisoire en gaz des localités sud-ossètes a été mise en place. Les principaux sites se préparent déjà à être branchés au système d'alimentation en gaz. Cependant, la mise en exploitation d'un gazoduc russe est sans conteste le projet clé dans le cadre du rétablissement de ce système. Gazprom participe également à ce travail.

S'agissant du contrôle frontalier entre la Russie, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, Sergueï Lavrov a indiqué que les frontières seraient ouvertes, comme c'est le cas entre les pays membres de l'Union européenne. Les habitants des deux nouveaux Etats pourront avoir une double citoyenneté: la leur, et la citoyenneté russe.

D'ailleurs, l'économie reste encore au second plan par rapport à la menace militaire persistante. Le chef de la diplomatie abkhaze Sergueï Chamba a fait savoir que des accords particuliers seraient signés en matière de coopération militaire. Après la conclusion de nouvelles ententes dans ce domaine, le statut des soldats de la paix changera. Ceux-ci se trouveront sur le territoire de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud en tant que contingents militaires déployés en réponse à la demande directe des républiques dont l'indépendance a été reconnue par la Russie. Il est prévu que chacun de ces deux nouveaux Etats accueille 3.800 militaires russes. Des bases militaires du ministère russe de la Défense seront également installées en Abkhazie et en Ossétie du Sud.

Par ailleurs, les deux nouveaux Etats n'investiront pas dans le renforcement de leur potentiel de défense, comme l'a relevé le président sud-ossète Edouard Kokoïty à l'issue de la signature de l'accord d'amitié. "A la différence de la Géorgie, nous n'envisageons pas d'investir dans le renforcement de notre potentiel de défense. Avec Sergueï Vassilievitch [Bagapch], nous avons plus d'une fois examiné ces questions et nous sommes finalement entendus sur le fait que davantage d'argent serait accordé au règlement des questions d'ordre social", a indiqué le chef de l'Etat sud-ossète.

L'infrastructure de transport insuffisamment développée aux frontières russo-sud-ossète et russo-abkhaze constitue un problème à la fois militaire et économique. Le premier ministre russe Vladimir Poutine avait déjà évoqué cette question: "Si le tunnel de Roki n'est pas suffisant et si l'envergure des relations entre la Russie et l'Ossétie du Sud s'accroît, il faudra songer à élargir les capacités de transport et à créer des canaux de liaison supplémentaires entre l'Ossétie du Sud et la Russie". Le tunnel de Roki, qui passe par la chaîne du Grand Caucase, est la seule route qui relie aujourd'hui directement la Russie à l'Ossétie du Sud.

Il existe également des problèmes techniques liés à l'implantation d'une ambassade russe en Ossétie du Sud, car il ne reste que très peu de bâtiments convenables qui n'ont pas été endommagés par les obus. Mais les fonctionnaires russes assurent que ces problèmes seront bientôt réglés. Sergueï Lavrov a souligné que l'aménagement de l'ambassade ne porterait pas atteinte aux intérêts de la population locale.

A la suite des récents événements survenus en Transcaucasie, nombre d'analystes ont supposé que l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud pourraient à l'avenir intégrer l'OTSC (Organisation du Traité de sécurité collective) ou l'Union Russie-Biélorussie. Mais par la suite, des informations ont été diffusées selon lesquelles certains pays de l'OTSC dont l'Arménie s'opposaient à l'octroi du statut de membre à ces deux nouveaux Etats.

Si, tout de même, la Russie parvient à obtenir l'entrée de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud au sein de l'union russo-biélorusse, cela prouvera l'efficacité de la politique du Kremlin visant à créer plusieurs associations d'intégration dans l'espace postsoviétique, en fonction des intérêts purement régionaux. Si l'une de ces organisations ne convient pas, les nouveaux alliés et les alliés potentiels peuvent facilement en intégrer une autre.

Les opinions exprimées dans cet article sont laissées à la stricte responsabilité de l'auteur.

19.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La reconnaissance russe de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud ne crée pas de précédent pour la Transnistrie et le Haut-Karabakh, a déclaré jeudi à Moscou le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"La Russie contribuera activement au règlement pacifique de tous les conflits de la CEI sur la base du droit international et dans le respect de tous les principes énoncés dans la Charte des Nations Unies et des ententes antérieures afin de réconcilier les parties engagées dans les conflits", a-t-il affirmé lors d'une allocution jeudi au Conseil de la Fédération (chambre haute du parlement russe).

"Nous continuerons à réaliser avec responsabilité notre mission de médiation dans le processus de paix, notamment pour ce qui concerne la Transnistrie et le Haut-Karabakh. Chacun a ses particularités, ses formats et ses mécanismes de médiation. Mais la crise sud-ossète ne constitue pas de précédent en l'occurrence", a souligné le ministre russe.

Selon M. Lavrov, les pays engagés dans les conflits en Transnistrie et au Haut-Karabakh n'ont pas l'intention de recourir à la force à l'instar de la Géorgie. "Personne là-bas ne veut assurer l'intégrité territoriale en massacrant ses propres concitoyens", a-t-il affirmé. "Il ne peut pas y avoir de parallèles. Dieu merci, M. Saakachvili est un cas isolé", a-t-il souligné.

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinval, la capitale sud-ossète, tuant des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force.

Le Haut-Karabakh, enclave à majorité arménienne en Azerbaïdjan, a fait sécession de Bakou au terme d'un conflit armé qui a fait plusieurs milliers de morts entre 1988 et 1994. La situation reste tendue malgré le cessez-le-feu intervenu en 1994 et les efforts de médiation du groupe de Minsk de l'OSCE (Russie, France et Etats-Unis). La Transnistrie, une bande de terre étroite à majorité russophone coincée entre le fleuve Dniestr et l'Ukraine, réclame son indépendance par rapport à la Moldavie et abrite un contingent de paix russe malgré la réticence moldave.

18.09.2008  RIA Novosti

Managua, Plusieurs pays d'Amérique latine reconnaîtront l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud dans la foulée du Nicaragua, a affirmé mercredi à Managua le président nicaraguayen Daniel Ortega.

"Dans l'esprit du droit international, l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud seront reconnues par d'autres pays d'Amérique latine", a-t-il assuré à la presse russe.

Selon le leader nicaraguayen, il s'agit avant tout des pays de l'Alternative bolivarienne pour les Amériques (ALBA) qui comprend outre le Nicaragua la Bolivie, le Venezuela, le Honduras, la Dominique et Cuba.

Le Nicaragua est le deuxième pays, après la Russie, à avoir reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par rapport à la Géorgie.

18.09.2008  RIA Novosti

Simferopol, Le Conseil suprême de la république autonome de Crimée (Ukraine) a adopté mercredi par 79 voix sur 90 une déclaration appelant les autorités ukrainiennes à reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

"Le Conseil suprême de la république autonome de Crimée soutient le droit des peuples abkhaz et sud-ossète à l'autodétermination et appuie les actions de la Fédération de Russie visant à garantir la sécurité des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, à la suite de l'agression militaire géorgienne à l'encontre du peuple sud-ossète et des tentatives de renverser le gouvernement légitime d'Abkhazie", lit-on dans la déclaration du Conseil suprême.

La Crimée était une région au sein de la République de Russie à l'époque de l'URSS et est aujourd'hui encore peuplée aux deux tiers de russophones. Elle a été cédée par le dirigeant soviétique Nikita Khrouchtchev à l'Ukraine en 1954 pour "commémorer le tricentenaire de la réunification des deux pays". La Flotte russe de la mer Noire est toujours stationnée à Sébastopol, en Crimée, conformément à un accord russo-ukrainien qui expirera en 2017.

La politique de Kiev et son désir d'adhérer à l'OTAN suscitent l'irritation des habitants pro-russes de Crimée. Entre janvier et avril 2008, quatre manifestations contre l'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN ont eu lieu à Simféropol (Crimée). Selon les résultats des "référendums populaires", organisés en Crimée, à Sébastopol, à Kiev et dans la région de Nikolaevsk, 84 à 99% des Ukrainiens sont hostiles à la politique d'adhésion de l'Ukraine à l'OTAN, menée par l'Etat.

La présence dans la région d'une importante minorité tatare, très antirusse, limite les chances de reproduction du scénario géorgien en Crimée, selon les observateurs.

17.09.2008  RIA Novosti

Moscou, Le déploiement de bases militaires russes en Ossétie du Sud et en Abkhazie est dicté par la menace géorgienne pesant sur l'ensemble du Caucase, a déclaré aux journalistes le président sud-ossète Edouard Kokoïty.

"Une menace émane réellement de Géorgie non seulement pour l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, mais aussi pour tout le Caucase. A Tbilissi, il est des responsables politiques qui souhaitent prendre leur revanche. C'est pour cela que nous continuerons de renforcer notre potentiel militaire. C'est également pour cela que nous avons signé avec la Fédération de Russie un accord prévoyant l'implantation de bases militaires sur le territoire sud-ossète", a-t-il affirmé mercredi à Moscou.

Le président abkhaze Sergueï Bagapch a annoncé, pour sa part, que le document sur les bases militaires serait prochainement signé conformément aux accords d'amitié et de coopération conclus mercredi entre la Russie et les deux républiques.

"Tout est réglé. La mise en place des bases va bientôt commencer, et l'accord ad hoc sera signé d'ici peu", a fait savoir le président abkhaze.

Selon lui, les effectifs déployés dans ces bases "seront suffisants pour que personne n'ait envie de répéter le scénario du 8 août à Tskhinval".

Le 8 août dernier, les troupes géorgiennes sont intervenues en Ossétie du Sud et ont pilonné sa capitale, Tskhinval, y compris avec des lance-roquettes multiples.

17.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La Russie n'admettra pas une nouvelle agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, et se déclare prête à accorder une aide militaire en cas de besoin, a déclaré mercredi le président russe Dmitri Medvedev.

"La répétition de l'agression de la part de la Géorgie où existent toujours des désirs de revanche et où la militarisation ouverte est en cours, aboutirait à nouveau à une catastrophe à l'échelle régionale. Personne ne doit en douter: nous ne permettrons aucune nouvelle aventure militaire", a fait savoir Dmitri Medvedev à l'issue de la signature des accords d'amitié avec les deux républiques.

17.09.2008  RIA Novosti

Moscou, Les réfugiés géorgiens ayant quitté l'Abkhazie ne pourront revenir d'un seul trait dans la république, mais Soukhoum garantit la sécurité de toutes les minorités ethniques, a déclaré le président abkhaz Sergueï Bagapch lors d'une conférence de presse mercredi à Moscou.

"Si je vous disais que nous allons de nouveau accueillir d'emblée les 100.000 réfugiés en Abkhazie, cela ne serait pas vrai. Cela n'aura pas lieu afin d'éviter une nouvelle guerre", a expliqué le président abkhaz.

17.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La frontière abkhaze sera protégée conjointement par des forces russes et abkhazes, la frontière sud-ossète, par des forces russes et sud-ossètes, peut-on lire dans les traités d'amitié et de coopération signés par les trois pays mercredi au Kremlin.

"La protection de la frontière d'Etat de la République d'Abkhazie sera réalisée par les efforts conjoints des parties contractantes, qui se fonderont aussi bien sur les intérêts de leur propre sécurité que sur les intérêts de la paix et de la stabilité dans la région du Caucase du sud", stipule le traité signé par les présidents russe et abkhaze.

"La protection de la frontière d'Etat de la République d'Ossétie du Sud sera réalisée par les efforts conjoints des parties contractantes, qui se fonderont aussi bien sur les intérêts de leur propre sécurité que sur les intérêts de la paix et de la stabilité dans la région du Caucase du sud", peut-on lire dans le traité signé par les présidents russe et sud-ossète.

17.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La Russie a l'intention d'intégrer ses systèmes de transports et d'énergie, ainsi que ses systèmes de communication, à ceux d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, d'après les accords d'amitié et de coopération entre la Russie et les deux républiques signés mercredi.

"Les parties aspireront à la haute intégration économique, et c'est à ces fins qu'elles développeront leur coopération commerciale et économique, entreprendront des mesures visant à faire intégrer leurs systèmes énergétiques, de transports et de communication", stipulent les textes des documents.

De plus, les trois pays, la Russie, l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, se sont mis d'accord pour "accorder des régimes tout aussi favorables à chacune des tierces parties".

17.09.2008  RIA Novosti

Soukhoum, L'examen des questions de sécurité dans la Caucase ne peut être effectué sans la participation de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, a annoncé dimanche à Soukhoum le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Aucune des discussions consacrées aux questions de sécurité dans le Caucase ne peut être menée sans la participation de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. Cela concerne également l'examen à l'ONU ou à l'OSCE de la présence des missions internationales dans ces républiques", a noté M. Lavrov lors d'une conférence de presse conjointe avec le président abkhaze Sergueï Bagapch.

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinval, la capitale sud-ossète, tuant des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force.

15.09.2008  RIA Novosti

Moscou, L'ambassade de Russie en Abkhazie pourrait ouvrir ses portes avant la fin de l'année 2008, a fait savoir lundi à RIA Novosti un porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères (MID).

"Nous voulons résoudre tous les problèmes liés à l'ouverture de l'Ambassade de Russie en Abkhazie avant la fin de l'année", a précisé la source.

Selon elle, la construction à Soukhoum d'un bâtiment spécial destiné à héberger la mission diplomatique russe n'est pas exclue.

Dimanche, dans le cadre de la visite à Soukhoum du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov, la délégation russe a visité un des sites susceptibles d'accueillir l'ambassade.

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud, au lendemain d'une offensive armée de Tbilissi contre cette dernière lancée le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinval, la capitale sud-ossète, tuant des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force.

Officiellement, la Russie a établi des relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie au niveau des ambassades le 9 septembre, suite à l'échange de notes appropriées entre les ministres des Affaires étrangères des trois parties.

15.09.2008  RIA Novosti

Soukhoum, La Russie fera tout son possible pour que l'Abkhazie devienne un Etat indépendant et envisage de passer avec Soukhoum une série d'accords dans différents domaines, a annoncé dimanche à Soukhoum le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Je voudrais souligner qu'après la signature d'un traité garantissant la sécurité de l'Abkhazie, nous conclurons des accords dans différents domaines (défense, sécurité), ainsi que sur les questions douanières et frontalières", a précisé M. Lavrov lors d'une conférence de presse conjointe avec le président abkhaze Sergueï Bagapch.

Selon lui, les accords porteront également sur les questions du libre-échange, de l'imposition et du système bancaire.

Moscou promet de "contribuer à faire de l'Abkhazie un Etat entièrement indépendant", a assuré le diplomate russe.

La Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud de l'Abkhazie le 26 août. Les deux républiques avaient appelé Moscou à les reconnaître après l'opération militaire menée du 8 au 12 août par la Géorgie en Ossétie du Sud., rayant pratiquement de la carte sa capitale, Tskhinval, tuant, selon les autorités sud-ossètes, plus de 1.600 victimes. Tbilissi envisageait de mener une attaque similaire contre l'Abkhazie.

Officiellement, la Russie a établi des relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie au niveau des ambassades le 9 septembre, suite à l'échange de notes appropriées entre les ministres des Affaires étrangères des trois parties.

15.09.2008  RIA Novosti

Soukhoum, Les frontières entre la Russie et l'Abkhazie pourraient devenir transparentes dans un avenir proche, comme entre les pays membres de l'Union européenne (UE), a confié dimanche aux journalistes le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, en visite officielle à Soukhoum.

"Dans les accords que nous sommes en train de préparer, il y aura des points consacrés aux déplacements, à la double citoyenneté et à de nombreux thèmes qui rendront les frontières transparentes pour les Russes et les Abkhazes, comme entre les pays membres de l'Union européenne", a déclaré M. Lavrov à l'issue d'entretiens avec le président abkhaze Sergueï Bagapch.

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinval, la capitale sud-ossète, tuant des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifiée d'usage disproportionné de la force.

Officiellement, la Russie a établi des relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie au niveau des ambassades le 9 septembre, suite à l'échange de notes appropriées entre les ministres des Affaires étrangères des trois parties.

15.09.2008  RIA Novosti

Soukhoum, Le retour des réfugiés géorgiens en Abkhazie ne sera possible qu'après le rétablissement de la confiance mutuelle qui pourrait prendre des décennies, a déclaré dimanche à Soukhoum le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.

"Le plan de paix Medvedev-Sarkozy annonce noir sur blanc des 'discussions sur le retour des réfugiés dans le respect des normes internationalement reconnues et de la pratique du règlement des conflits'. La Russie part du principe qu'on ne pourra évoquer le retour de tous les réfugiés qu'une fois que toutes les plaies de cette guerre seront guéries, afin que soit rétablie la confiance que l'agression contre Tskhinval et les préparatifs d'une attaque similaire contre l'Abkhazie ont gravement minée", a-t-il estimé.

Selon M. Lavrov, la question du retour des réfugiés géorgiens sera évoquée lors de la conférence internationale qui aura lieu le 15 octobre prochain à Genève.

Le ministre russe a rappelé que le président géorgien Mikhaïl Saakachvili avait promis, dans une interview accordée avant l'agression lancée contre l'Ossétie du Sud, de ne jamais recourir à la force dans les zones conflictuelles au motif que "dans le Caucase le sang ne s'oublie pas pendant des décennies, voire des siècles". "Vous voyez, il a lui-même fixé un calendrier", a ironisé M. Lavrov.

15.09.2008  RIA Novosti

Moscou, Soukhoum compte signer le 17 septembre prochain un accord d'amitié, de coopération et d'assistance mutuelle entre l'Abkhazie et la Russie, a confié à RIA Novosti le ministre abkhaze des Affaires étrangères Sergueï Chamba.

"Nous espérons que l'accord sera signé le 17 septembre à Moscou", a-t-il affirmé, ajoutant que cette date pourrait être modifiée.

Selon M. Chamba, les détails techniques de la signature seront précisés lors d'une visite du ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov en Abkhazie le 14 septembre prochain. Pour le chef de la diplomatie russe cette visite sera l'occasion de rencontrer les dirigeants abkhazes et le représentant du secrétaire général de l'ONU à Soukhoum.

M. Chamba a en outre fait savoir qu'un accord de coopération militaire entre la Russie et l'Abkhazie était également en cours de préparation.

La Russie a officiellement établi des relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie le 9 septembre dernier, date à laquelle les ministres des Affaires étrangères de ces pays ont échangé des notes appropriées.

12.09.2008  RIA Novosti

Moscou, L'établissement de relations diplomatiques sera débattu lors de la visite du ministre russe des Affaires étrangères les 14-15 septembre en Ossétie du Sud et en Abkhazie, ont annoncé vendredi les chefs de diplomatie des deux républiques.

"La visite de Sergueï Lavrov débutera le 14 septembre, des rencontres avec les dirigeants abkhaz et le représentant du secrétaire général de l'ONU à Soukhoum sont à l'ordre du jour", a fait savoir le ministre abkhaz des Affaires étrangères Sergueï Chamba.

D'après le chef de la diplomatie ossète Mourat Djioev, les questions concernant les relations bilatérales seront au menu. "C'est sa première visite (de M.Lavrov) en Abkhazie et en Ossétie du Sud".

Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé jeudi son intention de se rendre en Ossétie du Sud et en Abkhazie, "pour régler les questions liées à l'ouverture de missions diplomatiques russes".

12.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La Russie et la Grande-Bretagne ont discuté jeudi des moyens de garantir la sécurité de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud lors d'une rencontre du vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine et de l'ambassadeur de Grande-Bretagne à Moscou Anthony Brenton.

"La discussion a porté sur la réalisation des ententes sur les garanties de sécurité pour l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud avec le concours de la communauté internationale".

Moscou a informé Londres des mesures russes visant à normaliser la situation au Caucase après l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud.

11.09.2008  RIA Novosti

Moscou, Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a annoncé jeudi son intention de se rendre bientôt en Ossétie du Sud et en Abkhazie, "pour régler les questions liées à l'ouverture de missions diplomatiques russes".

"Je projette de me rendre bientôt en Abkhazie et en Ossétie du Sud", a-t-il indiqué devant des journalistes, prié d'annoncer la date d'ouverture des missions diplomatiques russes dans ces républiques.

"Il sera plus facile d'étudier la question sur place: pour des raisons objectives, en Abkhazie, cela demandera moins d'efforts. Quant à Tskhinval, c'est moins évident", a noté le ministre.

La Russie a reconnu l'indépendance de l'Ossétie du Sud de l'Abkhazie le 26 août. Les populations des deux républiques ont demandé à la Russie de reconnaître leur indépendance après les événements du 8 au 12 août, lorsque la Géorgie a mené une opération de guerre en Ossétie du Sud. A l'époque, les troupes géorgiennes ont pratiquement rayé de la carte sa capitale, Tskhinval, et d'autres localités, tuant, selon les sources sud-ossètes, plus de 1.500 civils. Tbilissi envisageait d'envahir de la même façon l'Abkhazie.

Officiellement, la Russie a établi les relations diplomatiques avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie au niveau des ambassades le 9 septembre, lorsque les ministres des AE des trois pays ont échangé à Moscou des notes appropriées.

11.09.2008  RIA Novosti

Sotchi, Les conflits en Abkhazie et au Kosovo sont tous deux des conflits ethniques, mais les approches de la communauté internationale envers ces deux territoires sont radicalement différentes, estime le président abkhaz Sergueï Bagapch.

"Pour ce qui des processus en Abkhazie et au Kosovo, ils sont identiques car ce sont des processus ethniques. Mais, du point du côté juridique et historique (...), ils sont parfaitement distincts", a indiqué M. Bagapch prié par un membre du club international de discussions Valdaï de commenter les "similitudes" entre le Kosovo et l'Abkhazie.

A l'opposé du Kosovo, l'Abkhazie a toujours eu son propre Etat, a rappelé M. Bagapch.

"Même à l'époque de la formation de l'Union soviétique en 1922 nous avons signé le traité d'Union au même titre que l'Ukraine, la Géorgie et toutes les autres républiques. Ce n'est qu'en 1931 que Staline et Beria ont tout fait pour nous rattacher à la Géorgie en nous accordant le statut de république autonome. Nous estimons donc que si l'avis de Staline est prépondérant aux yeux de la communauté internationale, alors, tout débat ultérieur pourrait devenir superflu", a poursuivi M. Bagapch.

Vu la situation actuelle, a poursuivi le président abkhaz, une question simple se pose.

"Pourquoi refuser à l'Abkhazie ce qui est permis au Kosovo? En quoi consiste l'unicité du cas kosovar?", s'est interrogé M. Bagapch. S'agissant des perspectives d'établissement de relations diplomatiques entre Soukhoum et Pristina, le président abkhaz a dit qu'il ne l'excluait pas.

"Cela ne m'étonnerait pas", a-t-il indiqué.

Le club de discussions Valdaï a été organisé par RIA Novosti conjointement avec le Conseil russe pour la politique étrangère et de défense, le journal The Moscow News et les revues La Russie dans la politique globale et Russia Profile. Cette année, les discussions sont placées sous le thème "La révolution géopolitique mondiale du début du 21e siècle. Rôle de la Russie". Près de 80 politologues, experts et journalistes de Russie, des Etats-Unis, de Grande-Bretagne, d'Allemagne, de France, de Suisse, d'Italie, de Slovaquie, du Canada, du Japon, de Chine, d'Inde, d'Israël et d'Iran y prennent part cette année.

11.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La république russe du Daghestan (Caucase) signera des accords de coopération avec l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud, a annoncé samedi à Moscou le président daghestanais Moukhou Aliev à l'issue d'une réunion du Conseil d'État russe.

"Nous avons évoqué les moyens de renforcer la coopération au niveau régional pour aider l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud". Quant au Daghestan, il signera des accords de coopération avec ces États. Nous avons déjà une grande expérience de règlement de crises", a indiqué M.Aliev.

"La Russie a pris la seule décision possible" en réagissant à l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud, a indiqué M.Aliev devant les journalistes.

06.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La Russie et l'Abkhazie signeront prochainement un accord de coopération, a annoncé samedi le président abkhaz Sergueï Bagapch.

"Un grand accord d'amitié, de coopération, d'aide mutuelle est presque prêt, il comprend 32 clauses. Je crois qu'il sera signé à Moscou d'ici quelques jours", a indiqué M.Bagapch devant les journalistes étrangers réunis au siège de l'agence RIA Novosti.

06.09.2008  RIA Novosti

Moscou, L'Abkhazie espère que l'Union européenne fera une évaluation réaliste des événements en Ossétie du Sud, a déclaré samedi à Moscou le président abkhaz Sergueï Bagapch.

"Nous comptons sur une évaluation réaliste de ce qui s'est passé (en Ossétie du Sud). Nous réclamons la vérité", a indiqué le président devant les journalistes étrangers réunis au siège de l'agence RIA Novosti.

M.Bagapch a espéré que l'Union européenne pourrait renoncer à la politique de deux poids deux mesures et évaluer objectivement la situation dans la région. "Tout le monde étudie la situation en Géorgie, mais personne ne veut parler de ce qui s'est passé en Ossétie du Sud et en Abkhazie" (républiques autoproclamées dont l'indépendance par rapport à la Géorgie a été reconnue par la Russie et le Nicaragua), a ajouté le président.

M.Bagapch a appelé les journalistes occidentaux à ne pas déformer les faits et à faire une évaluation réaliste de la situation. "Les médias sont très influents, les journalistes peuvent aggraver la situation ou apporter la paix à la région. Affirmer que les troupes russes ont pilonné (la capitale sud-ossète) Tskhinval et que M.Saakachvili (président géorgien) a défendu Tskhinval est le comble du cynisme", a déclaré le président abkhaz.

Ces quatre dernières années, l'Abkhazie s'est adressée à maintes reprises aux Groupe des amis du secrétaire général de l'ONU pour la Géorgie, au Conseil de sécurité de l'ONU, à la Russie et à la communauté internationale en proposant de signer un accord sur le non recours à la force et le règlement du problème par la voie pacifique avec la Géorgie, a rappelé le président. Toutefois, elle n'a pas eu de réponse. Les autorités géorgiennes ont pu se préparer à une agression contre l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie.

"Environ quatre cents de nos gardes-frontières, soldats de la paix et policiers ont été victimes de provocations, explosions et meurtres rien qu'à la frontière avec la Géorgie", a indiqué le président abkhaz.

La Géorgie a été indépendante pendant seulement vingt ans - de 1918 à 1921 et depuis 1991 jusqu'à présent. Pendant ces périodes, neuf guerres ont opposé la Géorgie à l'Abkhazie et à l'Ossétie du Sud, a précisé M.Bagapch.

La Géorgie a attaqué la république autoproclamée d'Ossétie du Sud dans la nuit du 7 au 8 août. Selon les autorités sud-ossètes, les hostilités ont fait plusieurs centaines de morts parmi les civils. Tbilissi avait également l'intention d'attaquer l'Abkhazie. L'indépendance des républiques d'Ossétie du Sud et d'Abkhazie par rapport à la Géorgie a été reconnue par la Russie le 26 août et le Nicaragua le 4 septembre.

06.09.2008  RIA Novosti

Moscou, L'Abkhazie souhaite adhérer à la Communauté des États Indépendants (CEI), a déclaré samedi à Moscou le président abkhaz Sergueï Bagapch.

"C'est très probable. Nous en avons déjà parlé et si les pays membres de la CEI le jugent possible, nous entrerons à cette organisation. La même chose concerne l'Union Russie-Biélorussie. Nous nous sommes toujours considérés comme des alliés de la CEI, de l'Union Russie-Biélorussie et de la Russie et nos peuples soutiendront cette idée", a indiqué M.Bagapch devant les journalistes étrangers réunis au siège de l'agence RIA Novosti.

La Géorgie a lancé le 8 août une offensive militaire contre l'Ossétie du Sud et a pilonné Tskhinval, la capitale, et de nombreux villages ossètes faisant plusieurs centaines de morts. Tbilissi avait également l'intention d'attaquer l'Abkhazie.

06.09.2008  RIA Novosti

Moscou, La situation autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud a été vendredi au centre d'une rencontre entre Sergueï Bagapch et Edouard Kokoïty, les présidents des deux républiques reconnues par Moscou, et le vice-ministre russe des Affaires étrangères Grigori Karassine.

"L'entretien a porté sur la situation politique et militaire autour de l'Ossétie du Sud et de l'Abkhazie, les discussions au sein des organisations internationales, y compris de l'ONU et de l'OSCE", est-il indiqué dans un communiqué de presse du ministère russe des Affaires étrangères.

Les interlocuteurs ont également évoqué des questions concrètes de développement des rapports entre la Russie et les républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud" dont la souveraineté politique a été reconnue par Moscou le 26 août, selon le ministère.

05.09.2008  RIA Novosti

Mexico, Le Nicaragua a annoncé mercredi, par la voix du président Daniel Ortega, qu'il reconnaissait l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud, en conflit avec la Géorgie.

"Lors d'une intervention à l'occasion du 29e anniversaire de l'armée, le président du Nicaragua Daniel Ortega a déclaré que le gouvernement nicaraguayen reconnaissait l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud et qu'il appuyait pleinement le gouvernement russe qui s'emploie à régler pacifiquement le conflit armé en collaboration avec les pays européens", a indiqué le vice-ministre nicaraguayen des Affaires étrangères, Manuel Coronel Kautz, interrogé par RIA Novosti depuis Mexico.

"En application des consignes du président, nous avons entamé la préparation des documents nécessaires à la reconnaissance officielle de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud", a-t-il relevé, précisant que l'initiative du président devait passer par le parlement.

Dans son intervention devant les militaires, Daniel Ortega a également critiqué l'OTAN, dénonçant son désir d'encercler la Russie et de la morceler comme dans le cas de l'URSS.

Selon M.Ortega, les médias occidentaux taisent délibérément l'ampleur des dégâts et des victimes consécutive à l'agression géorgienne contre l'Ossétie du Sud.

La Russie a reconnu le 26 août l'indépendance des républiques d'Abkhazie et d'Ossétie du Sud au lendemain d'une offensive armée lancée par Tbilissi contre cette dernière, le 8 août. L'armée géorgienne a pratiquement détruit Tskhinval, la capitale sud-ossète, et a tué des centaines de civils. La Russie a déclenché une riposte militaire de grande envergure que de nombreux responsables occidentaux ont qualifié d'usage disproportionné de la force.

04.09.2008  RIA Novosti

Tbilissi, Le ministère géorgien des Affaires étrangères a informé mardi l'ambassade de Russie à Tbilissi de la décision géorgienne de rompre les relations diplomatiques avec Moscou, a annoncé le porte-parole du ministère.

"Le conseiller de l'ambassade de Russie Andreï Smaga a été convoqué au ministère des Affaires étrangères. Il s'est vu présenter un note sur la rupture des relations diplomatiques", a indiqué le porte-parole.

M.Smaga a qualifié d'erreur politique la décision géorgienne de rompre les relations diplomatiques avec la Russie en raison de la décision de Moscou de reconnaître l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud. "C'est une nouvelle erreur de la partie géorgienne qui ne contribue pas au règlement du problème", a indiqué le diplomate russe devant les journalistes.

L'ambassade de Russie en Géorgie sera fermée le 3 septembre, les employés de la mission diplomatique et leurs familles quitteront la Géorgie plus tard, a conclu M.Smaga.

02.09.2008  RIA Novosti

Moscou, L'Abkhazie et l'Ossétie du Sud avaient toutes les raisons d'espérer la reconnaissance de leur souveraineté, estime le représentant de la Russie auprès de l'UE Vladimir Tchijov.

Les deux républiques sont devenues de facto indépendantes au début des années 1990 et elles avaient des raisons politiques et morales d'aspirer à l'indépendance, a indiqué M.Tchijov lors d'un duplex Moscou-Bruxelles organisé par RIA Novosti.

"Jusque là, Moscou ne reconnaissait pas officiellement l'indépendance, il oeuvrait par tous les moyens pour relancer les négociations et trouver une solution politique à la question du statut de l'Ossétie du Sud et d'Abkhazie, au prix de la vie de soldats russes de la paix ", a indiqué M.Tchijov. "La Russie a perdu une centaine de soldats de la paix rien que dans la région de Gali, dans la zone du conflit osséto-géorgien, mais l'UE l'a à peine remarqué", a-t-il précisé.

"Je pense que certains pays reconnaitront prochainement l'Abkhazie et l'Ossétie du Sud", a-t-il ajouté.

M.Tchijov a rappelé que même après la reconnaissance de la province serbe du Kosovo par la plupart de ses partenaires occidentaux, Moscou n'a pas reconnu l'indépendance des deux républiques. "Mais la Russie n'avait plus le choix après la tragédie de Tskhinval, qui a démontré l'impossibilité de trouver des solutions politiques reposant sur l'intégration de ces territoires à la Géorgie. Ce n'était pas la meilleure solution pour nous, nous avons pris cette décision après de longues réflexions, mais nous n'avions pas d'autre choix", a conclu M.Tchijov.

La Russie a reconnu l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud le 26 août dernier. Les habitants des deux républiques ont demandé que soit reconnue leur souveraineté politique après l'opération militaire contre l'Ossétie du Sud menée par la Géorgie du 8 au 12 août. L'armée géorgienne a pratiquement rayé de la carte la capitale Tskhinval et de nombreuses autres localités, tuant plusieurs centaines de civils, selon les autorités sud-ossètes. Tbilissi avait également l'intention de lancer une offensive contre l'Abkhazie, selon l'État-major général des Forces armées russes.

02.09.2008  RIA Novosti

Sotchi, Le président russe Dmitri Medvedev et le président arménien Serge Sargsian ont discuté mardi à Sotchi de la situation autour de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud.

"L'Arménie assume la présidence tournante de l'Organisation du Traité de sécurité collective (OTSC). Je voudrais faire part de mes réflexions sur les sujets internationaux, d'autant plus que c'est la première fois que nous nous rencontrons, après l'agression de la Géorgie. Nous allons évoquer ce thème", a déclaré Dmitri Medvedev, inaugurant la rencontre avec son homologue arménien.

L'armée géorgienne est intervenue dans la nuit du 7 au 8 août dernier en Ossétie du Sud pilonnant Tskhinval, la capitale. Les tirs géorgiens ont fait des centaines de morts. Pour protéger les civils, dont la plupart possède la citoyenneté russe, Moscou a riposté par une opération militaire de grande envergure visant à "contraindre la Géorgie à la paix", avant de retirer ses troupes, le 22 août, sur les positions antérieures au conflit.

Le président russe Dmitri Medvedev a signé le 26 août des décrets reconnaissant l'indépendance de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud par rapport à Tbilissi et a demandé au ministère russe des Affaires étrangères de lancer les négociations sur l'établissement de liens diplomatiques avec ces républiques.

02.09.2008  RIA Novosti